Le 707e Meyboom planté avec succès !
L’hêtre de 12 mètres a bien été planté avant 17 h, comme le veut la tradition.
Publié le 09-08-2015 à 21h27 - Mis à jour le 10-08-2015 à 07h47
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L’hêtre de 12 mètres a bien été planté avant 17 h, comme le veut la tradition.La bière a coulé à flots, ce dimanche, dans les rues de la capitale, à l’occasion de la traditionnelle plantation du Meyboom. Ce rendez-vous incontournable du folklore bruxellois se déroule chaque 9 août et s’apparente bien souvent à un marathon bibitif pour ses nombreux participants.
"Nous nous sommes fixé rendez-vous vers 6 h 30 au local des Buumdroegers, situé avenue Rogier, où les porteurs de l’arbre ont mangé une omelette aux lardons accompagnée d’une bonne bière, pour se donner des forces", explique Jean Vanderhaegen, alias Jean Tranquille, président de l’association des Compagnons de Saint-Laurent, qui organise la plantation.
"Vers 8 h, nous sommes partis avec le camion pour abattre le hêtre choisi dans le bois de la Cambre trois jours plus tôt", poursuit-il. "L’arbre a ensuite été présenté à la maison communale de Schaerbeek à l’hôtel de ville de Saint-Josse-ten-Noode, avant d’être exposé sur la grand-place vers 15 h".
Le point d’orgue de cette journée s’est déroulé vers 16 h 40, heure à laquelle l’arbre a été planté au coin de la rue des Sables et de la rue du Marais.
Selon la légende, la plantation du Meyboom est la conséquence d’une dispute relative aux taxes sur la bière entre Bruxelles et Louvain. Les Bruxellois remportèrent la bataille et reçurent le privilège de planter le Meyboom chaque 9 août avant 17 h, sans quoi ce privilège serait perdu.
"Il faut faire perdurer cette tradition !", clame Freddy Thielemans, ancien bourgmestre de Bruxelles-Ville, membre du Buumdroegers. "Cela commence par une sensibilisation des plus jeunes. Pour ce faire, nous comptons sur les parents pour en parler à leurs enfants. Le bouche à oreille est le meilleur moyen d’assurer un avenir au folklore bruxellois !", poursuit l’ancien homme fort de Bruxelles.
De son côté, Jean Tranquille n’a aucune crainte concernant l’avenir de son folklore : "Nous recrutons actuellement des jeunes porteurs d’arbre qui effectuent un stage d’un an et je leur fais confiance pour prendre le relais dans les décennies à venir !"