Des lignages aussi royaux

Une sorte d’oligarchie qui se transmettait cependant tant par les femmes que par les hommes. En faire partie était généralement lié à la détention du sol urbain.

Ceux de Bruxelles remontent au moins au XIIIe siècle. Au début du XIVe siècle, plus exactement en 1306, Jean II, duc de Brabant, promit aux lignages de les "rétablir dans le monopole de l’administration de la ville dont ils jouissaient, précisait-il, "sous son père, son grand-père et ses ancêtres".

Sept lignages à Bruxelles

À Bruxelles, on dénombra sept lignages. Leurs noms ? Coudenberg, Roodenbeke, Serhuyghs, Serroelofs, Sleeus, Steenweeghs, et Sweerts. En 1961 était portée sur les fonts baptismaux une Association des descendants des lignages de Bruxelles afin de soutenir toute initiative visant à mettre en exergue la capitale mais aussi afin de faciliter l’obtention de bourses d’études réservées aux descendants desdits lignages ou à en créer de nouvelles. L’idée germa aussi de remettre régulièrement à jour les données recueillies.

Fin 1999, Baudouin Walckiers avait publié les "Filiations lignagères bruxelloises contemporaines". Son travail avait été complété par la publication de deux suppléments.

Depuis lors, M.Walckiers qui fut leur référendaire a transmis le flambeau à Christophe de Fossa, historien spécialisé dans l’étude généalogique et ex-journaliste à "La Libre Belgique" qui vient de sortir tout récemment une nouvelle édition des filiations lignagères contemporaines qui permet d’entrer de plain-pied dans le monde de ceux qui ont vraiment fait Bruxelles. On y découvre notamment que le roi Philippe, sa sœur Astrid et son frère Laurent descendent des sept lignages par leurs deux parents !Christian Laporte

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