Voici le job le plus risqué à la Stib

Pour tenter de mieux comprendre cette profession, nous avons suivi une équipe sur le terrain. Durant l’été, il est souvent nécessaire de réaliser des entretiens préventifs dans les cas de grandes chaleurs. "S’il fait très chaud, les lignes ont tendance à se détendre, il y a dès lors un risque que le pantographe reste accroché dans les fils de contact", nous a expliqué Sleman qui fait ce métier depuis huit ans.

Si le dispositif articulé qui permet au tram de capter le courant restait coincé, cela entraînerait l’arrêt des trams circulant sur la ligne concernée. C’est la raison pour laquelle la Stib entretient préventivement tous les points sensibles de son réseau. Le jour ou nous la suivons, l’équipe d’entretien est opérationnelle sur l’avenue Brigade Piron, à Molenbeek, par laquelle passent les trams 82 et 19.

Pas question d’arrêter l’exploitation des trams durant la vérification ! Comme la circulation est assez dense sur ce tronçon, les agents disposent d’un laps de temps très court pour agir. Le camion sur lequel les agents travaillent doit sans cesse se déplacer d’une voie à l’autre pour laisser passer les trams.

Comme la plateforme - qui peut être surélevée jusqu’à une hauteur de plus de six mètres - est complètement isolée du camion, les agents peuvent toucher la ligne de 700 volts avec de simples gants. "On combine un peu tout dans ce métier : les risques d’électrocution, de chute… Et puis le simple fait de travailler sur les voies comporte des risques. C’est l’un des métiers les plus dangereux de la Stib", conclut Tim Dietvorst, chef du service Lignes Aériennes.