Le sentiment d’insécurité plus élevé à Bruxelles
Il est néanmoins en baisse constante depuis l’an 2000.
Publié le 27-09-2015 à 19h21 - Mis à jour le 28-09-2015 à 08h23
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Il est néanmoins en baisse constante depuis l’an 2000.Le sentiment d’insécurité des citoyens est en diminution constante depuis l’an 2000, même s’il reste plus important à Bruxelles que dans le reste du pays, ressort-il des conclusions du premier rapport de l’Observatoire bruxellois pour la prévention et la sécurité, dont la publication a été annoncée jeudi dernier par le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS).
Quelque 60 % des 170 000 infractions enregistrées en 2013 concernent trois catégories : les vols et extorsions, les dégradations de la propriété et les infractions contre l’intégrité physique. En ce qui concerne la sécurité routière, le rapport fait le constat d’un faible nombre d’accidents et de victimes, comparé aux autres régions du pays (4 762 accidents corporels, soit 8 % de l’enregistrement pour la Belgique).
Les vitesses plus modérées en ville réduisent la gravité des accidents, tandis que piétons et deux-roues restent les usagers vulnérables en augmentation dans les statistiques.
Dans les transports en commun, le nombre d’infractions recensées par les services de police augmente, mais la probabilité d’en être victime diminue, lorsque l’on prend en compte la croissance du nombre d’usagers.
Un état des lieux des sanctions administratives communales démontre quant à lui que près de 60 000 procès-verbaux-constats ont été dressés durant l’année 2013. 77 % d’entre eux concernaient des faits de stationnement.
Par ailleurs, l’analyse thématique de la délinquance juvénile distingue le mineur délinquant (12-17 ans) du majeur délinquant (18-25 ans), qui concerne à Bruxelles 28 % de l’ensemble des affaires. Le nombre d’affaires par jeune indique que 3,5 % des jeunes sont signalés dans 25 % des affaires.
Relation entre délinquance et chômage
Du point de vue de l’âge de l’entrée dans les statistiques de signalements, les 17-19 ans et les 23-25 ans sont les plus représentés en nombre d’affaires. Par ailleurs, une relation statistique très forte est observée entre les signalements de jeunes aux parquets et le taux de chômage, révèle le rapport. (Belga)