Possible faillite pour la célèbre boucherie Jack O’Shea
Les trois boucheries et le restaurant du même nom ont fermé leurs portes pour une durée indéterminée.
- Publié le 03-08-2016 à 09h08
- Mis à jour le 03-08-2016 à 11h52
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Depuis quelques jours, les trois boucheries et le restaurant Jack O’Shea, la célèbre enseigne spécialisée dans la viande irlandaise, ont fermé leurs portes dans la capitale, annonce La DH. L’entreprise doit en effet faire face à d’importants problèmes financiers, et la mise en faillite fait désormais partie des hypothèses mises sur la table.
L’entreprise Jack O’Shea à Bruxelles, c’est un restaurant et une boucherie rue Sainte-Catherine, et deux autres boucheries près de Schuman (rue Le Titien) et à Uccle (chaussée de Waterloo). C’est surtout une très importante réputation en terme de qualité de viande. Nombreux sont les Bruxellois à connaître le nom des boucheries Jack O’Shea, même parfois sans en avoir goûté un morceau de viande. Il faut dire que les qualités en terme de marketing de l’entreprise sont à la mesure des importants tarifs pratiqués.
Malgré son succès, l’entreprise pourrait mettre la clé sous la porte. "Rien n’est décidé. Tout est possible. Une réouverture de certains magasins, une faillite ou une procédure en réorganisation judiciaire sont possibles", explique Christophe Hoogstoel, l’avocat du nouveau gérant, chargé d’étudier les possibles scénarios pour le futur.
Seule certitude : le restaurant et la boucherie de la rue Sainte-Catherine, arrivés il y a près de deux ans, ne devraient pas rouvrir. Les emplacements commerciaux concernés ont déjà été remis sur le marché locatif. "Je cherche un nouveau locataire. Je donne la priorité à un boucher", a indiqué Madame Gysels, la propriétaire des lieux. "Il y a eu à la fin des problèmes de loyer impayés", ajoute-t-elle.
C’est le nouveau gérant envoyé récemment sur place par Jack O’Shea, lequel se remet d’une hospitalisation, qui se serait rendu compte de gros problèmes de gestion. Même s’il est trop tôt pour le dire, il n’est pas exclu que les associés du boucher aient fait des erreurs, conclut Christophe Hoogstoel.