Close assume la gestion de la manifestation d’Extinction Rebellion
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Publié le 14-10-2019 à 17h32
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Le premier échevin bruxellois Benoît Hellings (Écolo) s’interroge sur l’action musclée de la police. L’évacuation musclée des activistes d’Extinction Rebellion de la place Royale et de la place des Palais, samedi, a provoqué quelques remous au sein du collège communal bruxellois. Pour rappel, la police a dû intervenir pour mettre fin à une manifestation non-autorisée du mouvement écologiste prônant la désobéissance civile. Certains estiment que l’action des forces de l’ordre était disproportionnée (spray au poivre, autopompe, nombreuses arrestations administratives….).
"Des actes de violence"
Ce mode opératoire a ému Benoît Hellings, le premier échevin de la Ville de Bruxelles et membre du parti Écolo. "Lors de la dispersion de cette manifestation spontanée (et donc non concertée) par la police, des actes de violence - comme l’usage de sprays au poivre et des coups de matraques - ont eu lieu. Cette violence pose une grave question qui mérite des réponses", a-t-il publié dimanche sur sa page Facebook. Benoît Hellings annonçait également qu’il allait évoquer ces évènements avec le bourgmestre, Philippe Close (PS), dès lundi. Le mouvement Extinction Rebellion réclamant notamment des mesures fortes en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, Benoît Hellings devait se montrer sensible à cette situation…
Mais les inquiétudes du premier échevin n’ont pas empêché le partenaire socialiste au sein du collège communal d’assumer la nécessité de l’intervention de la police samedi. "Il est arrivé ce qui arrive pour toute manifestation non-autorisée, note-t-on dans l’entourage de Philippe Close. Malgré une tolérance de plusieurs heures et un préavis, une série de manifestants ont voulu rester sur les lieux. C’était de la désobéissance civile et l’autorité publique a pour mission de faire respecter l’ordre. Comme bourgmestre, Philippe Close est le seul responsable des questions d’ordre public."
Un rapport demandé
Philippe Close rencontrera sous peu les responsables du mouvement Extinction Rebellion afin d’évoquer leurs prochaines actions et trouver un modus operandi plus pacifique. Un rapport a été demandé aux forces de police sur la manière dont les activistes ont été évacués samedi.
De son côté, Écolo a réagi par communiqué lundi après-midi. "Sans remettre en question le rôle des policiers, chargés de veiller au bon déroulement des mobilisations, et notamment de garantir la Zone Neutre, Écolo s’interroge sur la nécessité de l’usage de canons à eau, de bombes au poivre et de matraques, d’autant que l’usage des deux derniers est fortement réglementé. Écolo tient également à rappeler l’importance de l’existence d’actions non-violentes de désobéissance civile dans notre démocratie."