"La Foire du Midi doit être annulée, même si c’est très dommageable", estime Bianca Debaets
"Dans le contexte actuel, il n'est donc pas approprié d'organiser un événement de masse comme la Foire du Midi", estime la conseillère communale.
Publié le 24-07-2020 à 16h18 - Mis à jour le 27-07-2020 à 14h17
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La Foire du Midi devrait normalement se tenir pendant tout le mois d'août, le long du Boulevard du Midi et du Boulevard de l’Abattoir, mais le contexte est loin d’être favorable compte tenu des nouvelles vagues du coronavirus. Bianca Debaets (CD&V), députée bruxelloise et conseillère communale à la Ville de Bruxelles, estime que la seule mesure qui s’impose doit être prise : "Annuler la Foire du Midi ne sera évidemment pas du tout une décision populaire, mais la santé publique passe avant tout !"
Depuis quelques semaines, les statistiques du Covid-19 dans notre pays sont reparties à la hausse. De plus en plus d'infections sont détectées et les mesures supplémentaires de déconfinement qui étaient prévues ont donc été reportées.
"Dans le contexte actuel, il n'est donc pas approprié d'organiser un événement de masse comme la Foire du Midi", explique Bianca Debaets. "Je comprends que de nombreux Bruxellois attendent avec impatience de pouvoir se distraire et s'amuser sur les attractions, mais malheureusement, la réalité ne le permet pas. Le virus reprend clairement des forces. Nous avons été surpris lors de la première vague, et désormais nous ne savons que trop bien quels dangers nous guettent. Dans ces conditions, il serait irresponsable de tomber dans des décisions laxistes."
Les organisateurs de la Foire du Midi ont déjà annoncé qu’ils prendraient des mesures de précaution très pointues, comme la mise en place d’un sens de circulation obligatoire avec des stewards à chaque entrée et sortie de la Foire ainsi qu’un dispositif de comptage autorisant la présence d’un maximum de 400 personnes en même temps. Sans oublier un protocole sanitaire pour chaque attraction et aussi bien sûr le port du masque obligatoire pour les forains et les visiteurs. Mais cela ne suffit pas aux yeux de Bianca Debaets. "Même avec ces mesures, le risque sanitaire reste énorme, surtout compte tenu de la vulnérabilité de notre capitale à ce niveau, comme on l’a tristement constaté lors de la première vague."