Grosse frayeur à l’Université Saint-Louis: des étudiants attaqués par une bande de jeunes cagoulés
Quatre comitards blessés lors d’une activité "baptêmes". La bande avait préparé son attaque.
Publié le 17-10-2021 à 21h27 - Mis à jour le 18-10-2021 à 09h11
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Grosse frayeur pour les étudiants de l’Université Saint-Louis à Bruxelles.
Le jeudi 7 octobre en soirée, ils participaient à une activité dans le cadre des baptêmes, dans un bâtiment n’appartenant pas à l’université. Cette salle privée se situe du côté de la gare de Bruxelles-Congrès.
Les activités se déroulaient dans la joie et l’allégresse, jusqu’à ce qu’une bande de personnes portant une cagoule ne débarque brutalement sur les lieux. Leurs intentions étaient clairement belliqueuses.
Les membres du comité ont alors eu une judicieuse réaction. Ils ont pu mettre les bleus à l’abri. Sauf qu’au final, ce sont ces mêmes comitards qui ont tout pris et qui se sont fait attaquer. Il y a eu quatre blessés lors de ces agressions physiques.
Plainte a été déposée par la police. Et le recteur de l'Université n'est pas resté sans réaction. Durant une semaine, toutes les activités de baptêmes ont été suspendues, "le temps que cette bande puisse être identifiée", nous commente-t-on du côté de l'université.
Identifiée, celle-ci l’a été. Elle était bien connue de la police. Il semble que cette attaque n’était pas improvisée mais plutôt bien préparée.
Depuis jeudi, le recteur a levé la suspension. "Tout est sous contrôle". Les activités de baptêmes peuvent reprendre mais exclusivement dans des bâtiments appartenant à l'université.
Ce n’est pas la première fois, loin s’en faut, que des étudiants se font attaquer par des bandes extérieures.
Voici deux simples exemples…
Dans la nuit du 4 au 5 avril 2019, à proximité de la Casa, lieu des guindailles dans la cité universitaire, de Louvain-la-Neuve, un étudiant s’est retrouvé entouré par plusieurs jeunes originaires du Hainaut. Il a refusé de donner son argent et a reçu un coup de tête qui l’a envoyé au sol. Un de ses amis a tenté d’intervenir mais il a reçu un coup de poing, s’est retrouvé par terre lui aussi et a pris un coup de pied en pleine figure. Un deuxième témoin s’est avancé, et s’est pris un coup sur l’oreille.
Il y a quelques années, une vague d’agressions a été signalée à Droixhe, aux alentours d’une salle qui fait office de lieu de guindailles pour les étudiants liégeois. Des phénomènes de bandes avaient été relevés, avec des agressions, des insultes, des bousculades et du vandalisme à la clé.
Lors d’une agression, une jeune fille a été blessée, et souffraéit de contusions et d’une commotion cérébrale. Elle et ses amis sont tombés sur six personnes encagoulées, âgées de plus ou moins 18 ans, qui les ont roués de coups et qui ont volé leurs affaires (téléphone, etc.).