Faut-il revoir les lois linguistiques à Bruxelles? "Remettre en cause l’équilibre global est dangereux"

Les lois linguistiques imposent des quotas de néerlandophones dans l’administration bruxelloise. Pour Olivier Maingain (Défi), ils ne reflètent plus aucune réalité sociologique. Selon le politologue Bart Maddens, rompre l’équilibre serait dangereux.

Bart Maddens, politologue à la KULeuven.
Bart Maddens, politologue à la KULeuven. ©Jean-Luc Flémal

L'application des lois linguistiques fait largement défaut dans les administrations bruxelloises, sans pour autant mener à des sanctions. Comme l'a expliqué dans le passé Henrik Vuye, ex-député N-VA et professeur de droit constitutionnel, les Flamands du gouvernement bruxellois comme les Flamands du gouvernement fédéral "se comportent comme Ponce Pilate". Pour lui, tant que cela ne change pas "la loi linguistique restera toujours lettre morte".

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