Une serre, une passerelle cyclo-piétonne, démolition de la fresque Annie Cordy : la transformation des abords de la gare de Laeken approuvée
Le permis a été octroyé pour réaménager les terrains à proximité des voies ferroviaires.
Publié le 06-05-2022 à 19h30
:focal(593.5x396:603.5x386)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/Q2SHOJ2M2NGKFC4IQZSKQOTA34.jpg)
Les abords de l’ancienne gare de Laeken, juste en face de l’église Notre-Dame, vont connaître un profond relifting au cours des prochains mois. L’administration régionale urban.brussels vient de délivrer le permis pour le réaménagement du périmètre le long des voies ferrées à proximité de la gare laekenoise.
Le projet porté par Beliris prévoit la création d'une "serre agricole urbaine", une infrastructure collective d'une longueur de 54 mètres. Le Parc Annie Cordy sera également réaménagé avec une nouvelle plaine de jeux et des espaces publics. Rénovation prévue également pour la petite rue Tacquet le long de la future serre.


Sera également construite une passerelle "cyclo-piétonne" le long des jardins de la rue Stéphanie. Une infrastructure en site propre longeant les rails et qui monte jusqu’au pont de la rue du Champ de l’Église.



Fini la fresque Annie Cordy
Effet collatéral de ces ambitieux projets : la démolition de la bâtisse sur laquelle se trouve la fameuse "fresque Annie Cordy", et qui a déjà fait couler beaucoup d’encre et suscité de vives réactions dans le nord de la commune. Certes, la Ville prévoit d’ériger une nouvelle œuvre en l’hommage de la défunte chanteuse… mais cela ne convainc pas la fronde de riverains qui défend mordicus l’actuelle fresque, inaugurée en présence de l'artiste en 2018.

Le comité Les Amis du Parvis dénonce vivement la délivrance du permis. "Un désastre. Il n'y a rien de sensé dans ce dossier. On se sent désarmé. Cela va à l'encontre du bon sens et de l'intérêt des riverains", déplore Didier, Laekenois actif dans l'organisation. Ces habitants demandent toujours le maintien de la fresque originelle, et réclament également de faire passer la passerelle de l'autre côté du chemin de fer, comme prévu initialement. Ils dénoncent notamment une perte d'intimité pour les habitants de la rue Stéphanie avec l'arrivée de ce pont à l'arrière de leur jardin. Un recours est à l'étude auprès des riverains.