Blocs de béton déplacés, poteaux enlevés… : le vandalisme "anti-Good-Move" s'exporte à Jette
Comme à Cureghem, des dispositifs routiers ont été endommagés à Jette.
Publié le 12-10-2022 à 20h09 - Mis à jour le 12-10-2022 à 20h10
:focal(995x755:1005x745)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/QUROR3SMBNEZNLPGNWYVWICAT4.jpg)
Ils n'auront tenu qu'une quinzaine de jours. Les filtres à circulation de l'avenue Broustin à Jette ont déjà fait l'objet de dégradation. Les blocs de béton ont été déplacés, et il ne subsiste qu'un seul petit potelet. Résultat : les véhicules peuvent à nouveau circuler, passer de l'avenue de Jette à l'avenue Broustin, et inversement. Et autant dire que ce mercredi, sur l'heure de midi, le trafic était intense dans la rue.

Ces "filtres" avaient pour rappel été installés par la Région afin de réduire l'intense trafic de transit dans ce quartier résidentiel. Il y a un an, la commune de Ganshoren avait déjà fait de même sur le tronçon qui la concerne, en mettant en cul-de-sac l'avenue Broustin du côté de la Basilique de Koekelberg. Interrogé par Bruzz, un commerçant, défavorable à la mesure, reconnaît avoir lui-même enlevé un bloc de béton du côté jettois.
"La décision est prise"
"C'est triste. Je trouve cela regrettable", déplore l'échevine jettoise de la Mobilité, Nathalie De Swaef (Groen) face à ces actes de vandalisme. De son côté, la bourgmestre, Claire Vandevivere (Les Engagés), appelle à l'apaisement et au dialogue.
Ces faits ne sont pas sans rappeler ceux intervenus à Cureghem. Peu de temps après la mise en place du plan Good Move, des panneaux avaient pour rappel été sciés, des blocs déplacés… Des actes de dégradation qui ont, entre autres, pesé dans la balance dans la décision du collège d'abandonner le plan de circulation.

Ici à Jette, l'échevine est formelle : pas de retour en arrière prévu. "Une décision a été prise, et il est important de la respecter. Il ne s'agit pas d'une idée folle, mais d'une mesure prise en concertation avec la Région et la commune de Ganshoren. Nous sommes en phase de test, et il y aura bien sûr une évaluation." L'édile écologiste rappelle que ces filtres sont "temporaires", en vue d'un réaménagement complet des deux culs-de-sac en véritables placettes.
En attendant, les autorités planchent sur un "meilleur système" que les potelets en plastique, trop aisément manipulables. De même, une campagne de communication va à nouveau être lancée.
Rappelons que ce dispositif avenue Broustin n'est pas l'unique nouveauté sur le front de la mobilité jettoise. Une mini-maille Good Move a été mise en place dans le quartier Lecharlier, avec notamment des filtres dans le rond-point Amnesty.
