Disparition d'une femme à Eppegem: "Nous allons à nouveau fouiller toute la zone avec un hélicoptère et des drones"

Les recherches pour retrouver la femme de 25 ans qui serait tombée dans la Senne à Eppegem (Brabant flamand) dans la nuit de samedi à dimanche reprendront mardi, a indiqué Alain Remue, de la Cellule des personnes disparues de la police fédérale. Un hélicoptère ainsi que des drones seront déployés, tout comme des plongeurs de la Protection civile.

Alain Remue
Les recherches pour retrouver la femme de 25 ans qui serait tombée dans la Senne à Eppegem (Brabant flamand) dans la nuit de samedi à dimanche reprendront mardi, a indiqué Alain Remue, de la Cellule des personnes disparues de la police fédérale. Un hélicoptère ainsi que des drones seront déployés, tout comme des plongeurs de la Protection civile. ©Belga

Dimanche, aux alentours de 1h00 du matin, deux témoins ont signalé la chute dans la Senne d'une femme avec son vélo depuis le chemin de halage à Eppegem. La police locale et les pompiers ont dès lors entamé une opération de recherche dans la rivière. Celle-ci n'a pour le moment pas donné de résultats.

"Nous allons à nouveau fouiller toute la zone avec un hélicoptère et des drones, à partir de l'endroit où la victime serait tombée à l'eau et ce, jusqu'à Boom", a assuré Alain Remue, avant de préciser que "nous commencerons à 9h00 du matin, à marée basse".

Il a également ajouté que les plongeurs de la Protection civile seraient, eux, déployés à partir de midi.

D'après M. Remue, la Senne est une rivière qui est fortement soumise aux effets des marées, ce qui rend la tâche des équipes de secours plus compliquées.

"Au moment de la disparition, il y avait beaucoup de courant sur la Senne. Entre-temps, trois cycles de marées se sont déjà écoulés, chacun avec un énorme déplacement d'eau. De ce fait, on ne peut pas utiliser des moyens classiques comme un bateau sonar pour retrouver la victime. Il faut chercher à marée basse, à l'œil nu avec des patrouilles ou à l'aide de drones. Il faut aussi tenir compte du fait que le corps a pu être entraîné à plusieurs dizaines de kilomètres", a conclu M. Remue.

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