Le Fuse, célèbre night-club bruxellois, peut rouvrir quand il veut
L’administration régionale prend acte de la décision. Mais prévient que la discothèque “est tenue de respecter à la lettre les normes de bruit : les arrêtés bruit du voisinage, des installations classées et son amplifié”.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/33a2756b-af4a-40e1-be44-a18dccbf46ba.png)
Publié le 14-03-2023 à 17h45 - Mis à jour le 14-03-2023 à 17h52
:focal(2495x1672:2505x1662)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/RDOLBORZIBCX3J6GXPWX75FDTM.jpg)
Le Collège d’Environnement vient d’annuler la décision de Bruxelles Environnement, qui imposait de nombreuses mesures restrictives liées au fait que la discothèque faisait trop de bruit, notamment chez un voisin direct qui avait porté plainte.
”Le Collège de l’environnement a statué suite à des recours introduits par les plaignants et le gérant de la boîte de nuit. Le 6 mars dernier, il a annulé la décision prise fin janvier par Bruxelles Environnement, sans prendre une décision alternative”, détaille l’administration régionale. L’administration bruxelloise de l’environnement "en prend acte". Et rappelle qu'elle "avait notamment réduit le délai d’exploitation du Fuse de 3 à 2 ans en acceptant des dépassements temporaires des normes de bruit et en fixant des horaires plus stricts.”
Dans ses arguments, “le Collège d’environnement estime que Bruxelles Environnement a modifié les conditions du permis d’environnement (ce qui est de la compétence, dans ce cas-ci, de la ville de Bruxelles) alors que les seules possibilités étaient de décider d’une fermeture partielle ou totale.”
Ceci implique que le dossier revient à la case départ. Le Fuse peut continuer à exploiter sur base du permis d’environnement initial. Mais “la décision du Collège a pour conséquence qu’il est tenu de respecter à la lettre les normes de bruit : les arrêtés bruit du voisinage, des installations classées et son amplifié”, prévient Bruxelles-Environnement.