Face aux nombreuses fraudes pour passer les portiques, la Stib va adapter son dispositif
Le bouton d’urgence est régulièrement utilisé pour passer le portique et ne pas payer. Une pratique que la Stib entend combattre.
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- Publié le 14-09-2023 à 08h55
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Il n’est pas rare, pour ne pas dire fréquent, de voir les portiques des stations du métro bruxellois ouvertes. Pas de besoin de présenter sa carte, l’accès est libre. Sur les bornes, un message évoquant une procédure d’urgence, accompagné d’une alarme sonore. Mais souvent, urgence, il n’y a pas.
”Des personnes utilisent ce bouton pour, simplement, ouvrir le portillon. C’est une pratique frauduleuse pour ne pas payer”, déplore la porte-parole de la Stib. Pour mettre fin à cette fraude, “qui touche tout le réseau”, le dispositif sera adapté d’ici la fin de l’année, indique la société, confirmant une information de Bruzz.
En cas d’activation du bouton d’urgence, les portes ne s’ouvriront désormais plus automatiquement. Grâce à un système “audiovisuel”, une vérification sera effectuée. “Le dispatching pourra à distance objectiver s’il s’agit d’un fraudeur ou d’une situation d’urgence. Cela apportera une garantie en plus.”
Si souci, ouvert après 20 secondes
Par mesure de sécurité, la porte s’ouvrira après 20 secondes si la connexion n’est pas établie. “Cette sécurité a été approuvée par le Siamu”, assure la Stib.
Dans le passé, lors de l’installation des portiques, un bouton d’ouverture se trouvait également côté extérieur de la station. Jugé superflu, il a finalement été supprimé également en raison des abus.
Ne reste plus désormais que le bouton intérieur, que la Stib va dès lors davantage contrôler. Techniquement, les modalités exactes du contrôle sont encore floues. La société évoque une vérification par l’image et le son. Les portiques sont déjà équipés d’appareils audio et de nombreuses caméras ornent déjà le réseau.