À Woluwe-Saint-Pierre, une statue pour rendre hommage à l'Iranienne Mahsa Jina Amini

La statue, œuvre de la sculptrice Laurence Remacle, a été inaugurée vendredi par l'échevine sanpétrusienne de l'Egalité des chances, Carine Kolchory. De nombreux représentants de la diaspora iranienne, du monde politique, des associations de défense de la laïcité et des droits humains ont assisté à l'événement, placé sous le signe de la défense des droits de la femme, en Iran et dans le monde.

Un collectif de citoyens de la commune est à l'origine de la création de la statue, qui a été financée grâce à une campagne organisée par le Collectif Laïcité Yallah, qui regroupe des personnes ayant un héritage musulman, croyantes et non-croyantes, attachées notamment à l'universalité des droits humains et à l'émancipation des femmes.

L'œuvre représente une tête stylisée, au cou allongé pour accentuer le port de tête et exprimer la fierté et les mèches de ses cheveux largement étalés symbolisent un chemin vers une ambition, un rêve, a expliqué vendredi son auteure. La cage sans barreaux qui entoure la tête de Mahsa Jina Amini fait croire à une liberté accessible.

Le socle est volontairement élevé de telle façon que le regard d'un homme de taille moyenne coïncide avec la ligne du regard de la statue et qu'il ne puisse pas la regarder de haut. L'ajout d'une autre cage symbolise toutes les autres formes d'oppression à travers le monde avec la volonté des personnes de s'en échapper, a encore souligné Mme Remacle.