"Mès Ôrerîyes..."

Namur. "Les Ôrerîyes dè l’Castafiore" est dans les bacs des librairies. Charles Massaux a signé cette traduction savoureuse qui paraît à l’occasion du Festival Tintin, à l’initiative de la SA Moulinsart. L’auteur de la traduction en wallon de Namur des célèbres "Bijoux de la Castafiore" n’est pas peu fier :

Namur. "Les Ôrerîyes dè l’Castafiore" est dans les bacs des librairies. Charles Massaux a signé cette traduction savoureuse qui paraît à l’occasion du Festival Tintin, à l’initiative de la SA Moulinsart. L’auteur de la traduction en wallon de Namur des célèbres "Bijoux de la Castafiore" n’est pas peu fier : "C’est une expérience très enrichissante. Je suis très heureux d’avoir été choisi. J’écris en wallon depuis 25 ans, la revue "Li Chwès" fête ses 15 ans. Et c’est la première fois que je signe une œuvre complète. Une telle traduction m’a demandé trois mois et demi de travail." La langue wallonne est très imagée. Difficile toutefois d’intégrer les idiomes wallons si croustillants. D’autant que les consignes de la SA Moulinsart étaient très strictes. "Je devais rester fidèle au texte d’Hergé. L’autre contrainte était d’assurer un beau niveau de langage." Et question fidélité, Charles Massaux a presque été plus catholique que le Pape. Remarquable. Quelques perles au passage à savourer : "Ciel, mes bijoux. Une traduction littérale ? C’était très moche. Alors, j’ai trouvé Maria todi, mès Ôrerïyes", explique le traducteur. Comment rendre aussi les injures du capitaine Haddock ? "J’ai pensé notamment à Nom di glu qui reste très poli " L’album comprenant un lexique est édité en 3 000 exemplaires et se vend 11,50 euros. (A.-F.So.)

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...