Attentes des intercommunales
Le traitement des déchets (qui revient aujourd’hui à 200 €/an/ménage) coûtera de plus en plus cher aux citoyens : c’est une fatalité. A l’approche du scrutin régional, les intercommunales de gestion des déchets ont présenté leurs attentes à l’égard du monde politique. La séance a été suivie d’un gentil mini-débat regroupant les quatre partis. Jean-Claude Nihoul (CDH) s’est félicité des efforts réalisés et des résultats engrangés au cours de cette législature, avec le souci de mieux responsabiliser les citoyens. Mais il admet que le mécanisme du coût-vérité doit être évalué au vu des disparités entre les communes. Regroupées au sein de la Copidec, les intercommunales insistent sur une gestion publique de ce secteur. Si le PS-CDH et Ecolo sont d’accord, le MR nuance : "
- Publié le 14-05-2009 à 00h00
Le traitement des déchets (qui revient aujourd’hui à 200 €/an/ménage) coûtera de plus en plus cher aux citoyens : c’est une fatalité. A l’approche du scrutin régional, les intercommunales de gestion des déchets ont présenté leurs attentes à l’égard du monde politique. La séance a été suivie d’un gentil mini-débat regroupant les quatre partis. Jean-Claude Nihoul (CDH) s’est félicité des efforts réalisés et des résultats engrangés au cours de cette législature, avec le souci de mieux responsabiliser les citoyens. Mais il admet que le mécanisme du coût-vérité doit être évalué au vu des disparités entre les communes. Regroupées au sein de la Copidec, les intercommunales insistent sur une gestion publique de ce secteur. Si le PS-CDH et Ecolo sont d’accord, le MR nuance : "Public ne veut pas dire parfait. Le pouvoir public doit avoir la maîtrise du contrôle mais ne doit pas être gestionnaire lui-même", note Willy Borsus. Les intercommunales ont également rappelé leur attachement à la hiérarchisation des principes de gestion des déchets : prévention et sensibilisation à la moindre production de déchets, réutilisation et réemploi, recyclage, valorisation énergétique et élimination contrôlée du déchet ultime.
Les intercommunales mettent en garde contre la surenchère qualitative par rapport aux normes européennes, histoire d’éviter des surcoûts pour l’ensemble des citoyens. Le scénario volontariste de diminution du gisement des déchets en 2010 sera difficilement réalisable (292 kilos par habitant, hors déchets verts, inertes et encombrants). Idem pour la mise en décharge que la Région veut limiter strictement aux déchets ultimes. En 2008, l’interdiction d’enfouissement de certains déchets permettra encore de réduire ce chiffre mais l’objectif de 5 % ne sera pas atteint. La Copidec préconise un objectif de 8 %.