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Duferco : Patrick De Maeyer se dit "lassé"

L’échéance tombera-t-elle cette semaine, pour la faïencerie louviéroise Royal Boch ? Le candidat repreneur, Patrick De Maeyer, l’espère et le souhaite vivement même. Il se disait d’ailleurs ces dernières heures qu’il pourrait jeter le gant. "Nous n’y sommes pas encore", nuance-t-il. "J’ai dit que je n’étais pas loin de le faire. Car le temps devient extrêmement long. Je suis proche de la limite." Patrick De Maeyer attend en effet depuis plusieurs jours une décision de la curatelle, afin de pouvoir lancer son projet de reprise. Les curateurs, Mes Delbart et Descamps, avaient refusé le premier business plan remis fin avril par le repreneur bruxellois. Patrick De Maeyer est donc parti repeaufiner son projet. La principale pierre d’achoppement de ce dossier réside dans la valorisation de la marque.

Pour rappel, Patrick De Maeyer souhaiterait ne pas devoir la racheter à un prix trop élevé pour pouvoir relancer la machine, sachant qu’il reprend le passif social de l’entreprise. D’autre part, les créanciers doivent être remboursés. Les curateurs se trouvent face à un dilemme. Patrick De Maeyer comprend d’autant moins les hésitations que les curateurs ont signé avec la Région, les syndicats et la ville, le protocole d’accord pour le maintien d’un projet industriel. S’il n’a pas jeté le gant, le Bruxellois estime que la situation n’a que trop duré. Il attend une réunion avec la curatelle, cette semaine, mais pour lui, affirme-t-il : "ce sera la dernière".