Immersion artistique

Le patchwork des nationalités est des plus riche : ces petites têtes proviennent de Turquie, Tchétchénie, Bangladesh et de bien d’autres contrées lointaines

D’où l’organisation en parallèle de cours d’adaptation à la langue française pour ces enfants du monde.

L’école recherchait un accompagnement dans sa recherche relative à l’image du bâtiment, et d’un nouveau nom - gage d’une nouvelle identité. Une première piste pour entamer réellement un rapprochement entre les pôles pédagogique et artistique.

"Et si, fort de l’unanimité des enseignantes et enseignants, de la direction, des élèves, des opérateurs culturels locaux, nous pouvions envisager de travailler les apprentissages scolaires sous un autre angle. Notre projet d’école en immersion artistique traduit une ambition d’ouverture que nous souhaitons décliner à plusieurs niveaux : ouverture sur l’art, ouverture sur les autres, ouverture sur son quartier, ouverture sur le monde, ouverture sur soi-même."

Concrètement, cela signifie que l’environnement, notamment le décor, de l’école (extérieur et intérieur) a été revisité.

"Nous souhaitons vraiment qu’au sein d’une ville comme Namur puisse encore exister une école où les valeurs de rencontre, de proximité, de solidarité, de dialogue et d’ouverture à l’autre sont mises en avant. Dans ce projet pilote, le travail d’aménagement progressif des locaux et du bâtiment peut laisser présager, d’ici quatre ou cinq ans, la réalisation d’un environnement en parfaite adéquation avec le projet et les enjeux d’une école en immersion artistique."