Brèves
Devant le tribunal correctionnel de Namur, le ministère public a requis, mercredi matin, trois ans de prison à l’encontre de Marie G. (56 ans), une mère qui avait, le 30 décembre 2007, bouté le feu à la maison de sa fille. La prévenue maintient qu’il s’agissait d’un accident causé par une cigarette. Le parquet ne s’est pas opposé à une mesure de sursis compte tenu de l’âge déjà avancé de la prévenue, et ce malgré la dangerosité des faits soulignée par l’expert. De son côté, la défense a accepté cette mesure de sursis probatoire, ajoutant toutefois que sa cliente n’avait pas eu une vie facile et qu’aujourd’hui elle n’avait plus de contact avec la victime. Quant à la partie civile, elle a souligné le comportement dangereux et violent de la prévenue qui a aussi porté des coups à la victime. Elle a sollicité la somme de 1 000 euros provisionnels à titre de dommage moral et matériel. Le jugement interviendra le 24 juin prochain. (Belga)
Publié le 27-05-2009 à 00h00
Namur
Trois ans requis pour une mère incendiaire
Devant le tribunal correctionnel de Namur, le ministère public a requis, mercredi matin, trois ans de prison à l’encontre de Marie G. (56 ans), une mère qui avait, le 30 décembre 2007, bouté le feu à la maison de sa fille. La prévenue maintient qu’il s’agissait d’un accident causé par une cigarette. Le parquet ne s’est pas opposé à une mesure de sursis compte tenu de l’âge déjà avancé de la prévenue, et ce malgré la dangerosité des faits soulignée par l’expert. De son côté, la défense a accepté cette mesure de sursis probatoire, ajoutant toutefois que sa cliente n’avait pas eu une vie facile et qu’aujourd’hui elle n’avait plus de contact avec la victime. Quant à la partie civile, elle a souligné le comportement dangereux et violent de la prévenue qui a aussi porté des coups à la victime. Elle a sollicité la somme de 1 000 euros provisionnels à titre de dommage moral et matériel. Le jugement interviendra le 24 juin prochain. (Belga)