Domiciliations fictives ?

Le groupe d’opposition "Décidons Ensemble" remet en cause, tout comme avant les élections communales de 2006, la procédure de domiciliation. Selon lui, aucune enquête de police n’est réalisée en cas de demande d’inscription dans la commune. L’accueil des nouveaux arrivants passe par le bureau du maïeur. "

N. Dz.

Le groupe d’opposition "Décidons Ensemble" remet en cause, tout comme avant les élections communales de 2006, la procédure de domiciliation. Selon lui, aucune enquête de police n’est réalisée en cas de demande d’inscription dans la commune. L’accueil des nouveaux arrivants passe par le bureau du maïeur. "La loi oblige à vérifier la réalité de la résidence, rappelle Jean-Pierre Dardenne (Avec Vous). Je le fais moi-même. Si j’ai un doute, je demande à la police. Je soulage leur travail, car ils sont débordés." La porte ouverte à des dérives, selon Décidons et son porte-parole, Jean-Luc Pierre : "Nous visons des personnes de ton entourage. Tu n’as jamais vérifié quoi que ce soit !" La minorité cible à nouveau des domiciliations présentées comme fictives. Le bourgmestre se défend : "Si on estime que certaines personnes sont domiciliées à tort, c’est dans la commune où elles résident aujourd’hui qu’une enquête s’impose." En clair, Jean-Pierre Dardenne ne se lancera pas dans une chasse aux domiciliés. En novembre 2006, le collège provincial, saisi de plaintes de deux groupes de l’opposition, s’était dit "interpellé par la pratique développée par le bourgmestre avant l’acceptation des domiciliations".

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...