Des collations sans déchets
Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à consommer en limitant les déchets. Le secteur assainissement d’Idélux mène, depuis dix ans, des opérations de sensibilisation auprès des enfants. En introduisant d’abord le tri dans les écoles, en distribuant des boîtes à tartines ensuite. Depuis plusieurs mois, les conseillers en environnement, épaulés par deux enseignants, sillonnent les écoles maternelles et primaires des 55 communes sur le territoire d’Idélux. "
- Publié le 25-06-2009 à 00h00
Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à consommer en limitant les déchets. Le secteur assainissement d’Idélux mène, depuis dix ans, des opérations de sensibilisation auprès des enfants. En introduisant d’abord le tri dans les écoles, en distribuant des boîtes à tartines ensuite. Depuis plusieurs mois, les conseillers en environnement, épaulés par deux enseignants, sillonnent les écoles maternelles et primaires des 55 communes sur le territoire d’Idélux. "Pour interpeller les enfants, nous utilisons un jeu de l’oie particulier. Il permet de découvrir des gestes accessibles aux enfants pour changer les mauvaises habitudes. L’utilisation de gourdes, de boîtes à tartines, de collations sans emballage, manger des fruits sont autant d’idées simples à appliquer", précise Marie-Noëlle Minet, chargée de la prévention déchets. Et le concept fonctionne plutôt bien. Les élèves de l’école communale de Suxy (Chiny) se sont montrés très proactifs lors du jeu animé par Dominique Ranzy. "C’est toujours une nouvelle expérience. Chaque enfant arrive avec ses habitudes. Mais ils regorgent d’idées pour faire diminuer la montagne de déchets. J’utilise des aliments de la vie courante pour leur faire prendre conscience de la quantité impressionnante de déchets produits par certaines collations." Des conseils que les enfants ramènent à la maison grâce au livre illustré par Nathanaël Godart, de Meix-le-Tige. Mais aussi avec leurs propres idées. "Je fabrique déjà les yaourts à la maison. Je vais expliquer à mes parents ce qu’il faut faire de plus. Surtout à mon papa, qui produit beaucoup de déchets", explique Antoine, neuf ans.