Parlement sous surveillance
Le Parlement wallon a prêté serment ce mardi. Une séance agrémentée par une manifestation surprise d’agriculteurs. Une quarantaine de policiers du service d’ordre et de la division circulation étaient à pied d’œuvre.
- Publié le 25-06-2009 à 00h00
Le Parlement wallon a prêté serment ce mardi. Une séance agrémentée par une manifestation surprise d’agriculteurs. Une quarantaine de policiers du service d’ordre et de la division circulation étaient à pied d’œuvre.
Les prestations effectuées par la ville de Namur au profit des institutions de la Région wallonne font l’objet d’une convention. "Chaque année, Namur reçoit une importante dotation de la Région wallonne pour l’aider à assumer les tâches inhérentes à son statut de Namur-Capitale. Après la réforme du Fonds des communes, en 2008, la Région a augmenté cette dotation de 500 000 €, soit un total de trois millions d’euros", indique-t-on au cabinet du bourgmestre Jacques Etienne. "Très largement, ces sommes servent à des missions de police : surveillance lors des séances au Parlement et au gouvernement wallons, service d’ordre lors de manifestations orientées vers le Parlement et le gouvernement wallons, escorte des ministres Le reste est imputé à des missions ville (mobilité, propreté et embellissement des rues, nettoyage après manifestation ). Nous estimons à quatre millions d’euros nos dépenses liées à notre mission de Namur Capitale."
Ainsi, lors de chaque séance plénière au Parlement wallon, neuf policiers seront affectés à la surveillance à l’entrée du siège du Parlement, rue Notre-Dame.
A noter que l’an passé, une manifestation pour la défense de l’emploi, qui a un peu débordé les grilles du Parlement wallon, s’est soldée par des échanges houleux entre le président du Parlement wallon, José Happart, et la ville de Namur : "On vous paie assez cher pour que vous mainteniez l’ordre", a réagi le président, préconisant l’instauration d’une zone neutre comme à Bruxelles, interdisant le passage devant le Parlement wallon. "Namur n’est pas Bruxelles. Jusqu’à présent, les manifestations à Namur sont bon enfant. Cela rendrait la circulation impossible sur Namur. Et puis, ce n’est pas dans la philosophie sociale, politique et policière de Namur", souligne-t-on encore au cabinet du bourgmestre.
Par ailleurs, une section ordre public de la police de Namur est mise à la disposition de la présidence du Gouvernement wallon : elle est composée de policiers en civil et renforcée par un service d’hommes en uniforme équipés afin de faire face aux différentes formes d’intrusion extérieure.