Bridgestone, toujours la grève

Ils sont en grève depuis le jeudi 11 juin et ils continuent leur action car ils n’ont toujours pas obtenu gain de cause. Les travailleurs de l’usine Bridgestone, à Frameries - rechapage de pneus d’avions - n’acceptent pas le licenciement brutal de sept ouvriers et ce, d’autant plus qu’une convention de sécurité d’emploi avait été signée pour les années 2007-2008-2009 et que l’entreprise est en bénéfice. Cette convention stipulait que l’entreprise mettrait tout en œuvre pour éviter les licenciements pour raisons économiques et techniques. Mercredi, les syndicats se sont rendus au ministère de l’Emploi et du Travail, où une réunion d’information se tenait. Ils y ont rencontré le président de la commission paritaire, qui voulait notamment faire le point sur ce que les ouvriers qualifient de \"

Johanne Tinck

Ils sont en grève depuis le jeudi 11 juin et ils continuent leur action car ils n’ont toujours pas obtenu gain de cause. Les travailleurs de l’usine Bridgestone, à Frameries - rechapage de pneus d’avions - n’acceptent pas le licenciement brutal de sept ouvriers et ce, d’autant plus qu’une convention de sécurité d’emploi avait été signée pour les années 2007-2008-2009 et que l’entreprise est en bénéfice. Cette convention stipulait que l’entreprise mettrait tout en œuvre pour éviter les licenciements pour raisons économiques et techniques. Mercredi, les syndicats se sont rendus au ministère de l’Emploi et du Travail, où une réunion d’information se tenait. Ils y ont rencontré le président de la commission paritaire, qui voulait notamment faire le point sur ce que les ouvriers qualifient de "soi-disant séquestration de la direction" lors du second jour de grève. "En fait, il s’agit juste de la direction qui n’osait pas sortir", confiaient alors les syndicats. Mais après cette réunion, une proposition de conciliation a été faite aux syndicats. La direction leur proposait alors de discuter de l’éventualité de reclasser les ouvriers licenciés. "Depuis le début, nous demandons le reclassement interne !", s’exclame Zara Rico, permanent CSC. Et de poursuivre : "Or, de ce côté-là, il n’y a aucun avancement. Si au moins la solution d’une partie de reclassement interne pouvait être envisagée". Après ces vingt jours de grève, la situation n’a donc guère évolué. Les syndicats continuent à dire qu’ils sont prêts à négocier mais seulement si la direction fait preuve d’ouverture "Certains travailleurs ont eu écho de la possible création d’une entreprise de rassemblement des déchets de Bridgestone. Mais nous, nous voulons des propositions internes."

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