Brèves
Thao Tran, chercheuse à l’Institut de médecine tropicale d’Anvers (IMT) et à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a découvert une protéine identique chez une série d’agents à l’origine des formes humaine et animale de la maladie du sommeil. Un meilleur diagnostic est ainsi rendu possible. Cette protéine ne permettra toutefois pas la mise au point d’un vaccin. La maladie du sommeil est causée chez l’homme par deux parasites unicellulaires, Trypanosoma brucei gambiense et Trypanosoma brucei rhodesiense. Ces derniers ont appris au cours de millions d’années d’évolution à parer les attaques de notre système immunitaire. Les médecins cherchent depuis des années un vaccin mais jusqu’à présent en vain. "Il existe bien quelques médicaments mais il faut s’y prendre à temps car au stade ultime de la maladie, lorsque les parasites ont atteint le cerveau, des moyens beaucoup plus agressifs sont nécessaires" , souligne la scientifique. C’est pourquoi les tests doivent être améliorés. Une des astuces du parasite consiste à changer régulièrement d’apparence extérieure, le rendant ainsi indétectable pour notre système immunitaire. Thao Tran a pu démontrer que la protéine ISG75 restait constante à la surface extérieure des parasites et identique tant chez ceux qui affectent les hommes que le bétail. La scientifique a donc pu développer un test fiable et utilisable pour diverses espèces de trypanosomes chez les animaux qui révèle rarement une contamination erronée. (Belga)
- Publié le 16-12-2009 à 04h17
Anvers
Un test pour mieux détecter la maladie du sommeil
Thao Tran, chercheuse à l’Institut de médecine tropicale d’Anvers (IMT) et à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a découvert une protéine identique chez une série d’agents à l’origine des formes humaine et animale de la maladie du sommeil. Un meilleur diagnostic est ainsi rendu possible. Cette protéine ne permettra toutefois pas la mise au point d’un vaccin. La maladie du sommeil est causée chez l’homme par deux parasites unicellulaires, Trypanosoma brucei gambiense et Trypanosoma brucei rhodesiense. Ces derniers ont appris au cours de millions d’années d’évolution à parer les attaques de notre système immunitaire. Les médecins cherchent depuis des années un vaccin mais jusqu’à présent en vain. "Il existe bien quelques médicaments mais il faut s’y prendre à temps car au stade ultime de la maladie, lorsque les parasites ont atteint le cerveau, des moyens beaucoup plus agressifs sont nécessaires" , souligne la scientifique. C’est pourquoi les tests doivent être améliorés. Une des astuces du parasite consiste à changer régulièrement d’apparence extérieure, le rendant ainsi indétectable pour notre système immunitaire. Thao Tran a pu démontrer que la protéine ISG75 restait constante à la surface extérieure des parasites et identique tant chez ceux qui affectent les hommes que le bétail. La scientifique a donc pu développer un test fiable et utilisable pour diverses espèces de trypanosomes chez les animaux qui révèle rarement une contamination erronée. (Belga)