Brèves

La grève du zèle menée lundi par les gardiens de la prison d’Anvers a eu des conséquences jusqu’au palais de justice de la ville. De nombreux détenus sont arrivés en retard au palais ou ne sont pas arrivés du tout, ce qui a entraîné le report de plusieurs affaires. C’est ce qu’a fait savoir Guy Milis (SLFP) au nom du front commun syndical. "Par cette action, nous dénonçons le manque de personnel et la surpopulation carcérale. Nous n’avons plus les moyens de faire correctement notre travail, comme l’imposent les procédures. Afin d’illustrer le problème, les gardiens ont pris le temps lundi d’appliquer ces procédures à la lettre et cela a causé pas mal de retards", explique M. Milis. "En principe, trois transferts de détenus vers le palais de justice ont lieu toutes les heures. Aujourd’hui, ce fut un transfert toutes les heures et demie. Plusieurs affaires ont ainsi dû être remises à une date ultérieure." En début d’après-midi, les syndicats ont suspendu leur action, espérant ainsi avoir envoyé un signal fort et voir d’ici peu leur situation s’améliorer. "Nous demandons de transférer 200 détenus vers la prison néerlandaise de Tilburg et nous attendons des mesures concrètes concernant le manque de personnel et afin de réduire le taux de surpopulation à 20 %, ce qui est la norme nationale. Si rien ne bouge, nous n’excluons pas de mener d’autres actions", conclut Guy Milis. (Belga)

Anvers

L’action des gardiens de la prison bouleverse le planning

La grève du zèle menée lundi par les gardiens de la prison d’Anvers a eu des conséquences jusqu’au palais de justice de la ville. De nombreux détenus sont arrivés en retard au palais ou ne sont pas arrivés du tout, ce qui a entraîné le report de plusieurs affaires. C’est ce qu’a fait savoir Guy Milis (SLFP) au nom du front commun syndical. "Par cette action, nous dénonçons le manque de personnel et la surpopulation carcérale. Nous n’avons plus les moyens de faire correctement notre travail, comme l’imposent les procédures. Afin d’illustrer le problème, les gardiens ont pris le temps lundi d’appliquer ces procédures à la lettre et cela a causé pas mal de retards", explique M. Milis. "En principe, trois transferts de détenus vers le palais de justice ont lieu toutes les heures. Aujourd’hui, ce fut un transfert toutes les heures et demie. Plusieurs affaires ont ainsi dû être remises à une date ultérieure." En début d’après-midi, les syndicats ont suspendu leur action, espérant ainsi avoir envoyé un signal fort et voir d’ici peu leur situation s’améliorer. "Nous demandons de transférer 200 détenus vers la prison néerlandaise de Tilburg et nous attendons des mesures concrètes concernant le manque de personnel et afin de réduire le taux de surpopulation à 20 %, ce qui est la norme nationale. Si rien ne bouge, nous n’excluons pas de mener d’autres actions", conclut Guy Milis. (Belga)

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