Les francophones de Flandre interpellent Leterme

L’on sait que la presse joue un rôle majeur dans la diffusion de la cause francophone ce qui n’a pu qu’interpeller l’Association pour la promotion de la francophonie en Flandre et son trimestriel "Nouvelles de Flandre".

Aussi, l’APFF - dont les visées sont plus citoyennes et culturelles que politiques - a-t-elle profité de l’occasion pour adresser une lettre ouverte au Premier ministre dans le numéro de printemps de son trimestriel qui sort de presse ce mercredi.

L’Association pour la promotion de la francophonie en Flandre s’y dit convaincue que "la reconnaissance et la protection de la minorité francophone en Flandre - une minorité de 300 000 personnes - est un des points clés si pas LE point clé auquel il faut apporter une solution si l’on veut régler définitivement le contentieux communautaire entre Flamands et francophones" .

En janvier 2008, la même association s’était déjà adressée au "Comité des Sages" présidé par M. Leterme. Ils lui faisaient alors savoir, entre autres, que "les associations culturelles francophones présentes sur le territoire flamand, tout en ne bénéficiant d’aucune aide de la Flandre, ne peuvent plus être soute nues par la Communauté française ce qu’ils voyaient comme une volonté délibérée de faire lentement disparaître ces associations francophones". Mais les francophones de Flandre sont tenaces Et ils repartent donc à l’assaut, forts de leur reconnaissance comme minorité par l’Assemblée du Conseil de l’Europe et aussi en raison de l’urgence de signer un accord culturel entre nos deux grandes Communautés.

A la veille de probables négociations communautaires, Edgar Fonck et ses amis invitent donc le Premier ministre à tout mettre en œuvre pour cet accord culturel Ce serait "le geste véritablement minimal pour détendre les relations entre néerlandophones et francophones" .

Et de rappeler que la Flandre a passé des accords culturels avec la France et d’autres pays francophones mais pas avec la Communauté française de Belgique. L’APFF croise les doigts : la ministre de la Culture Fadila Laanan ne l’a plus exclu récemment à la RTBF. Mais comme disait l’autre, pour danser la bourrée belge, il faut être deux

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