Brèves
Un instituteur de 44 ans travaillant dans une école de Koekelare a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Courtrai pour possession et diffusion de matériel pédopornographique. Le juge lui a accordé une suspension du prononcé, ce qui signifie que les faits sont établis mais que l’homme ne sera pas sanctionné. L’instituteur, habitant de Hooglede, devra néanmoins respecter certaines conditions. Il a été suspendu préventivement depuis le début de l’affaire mi-février. L’affaire a démarré en août 2008 lorsque Dirk L. a fait réparer son ordinateur. Des milliers de photos et de vidéos pédopornographiques sont apparues au moment où un back-up des données de son disque dur a été réalisé. Une perquisition a été menée à son domicile. Son ordinateur et d’autres affaires ont été saisies. Bien que l’enquête était en cours, l’instituteur a été autorisé à poursuivre les cours avec les élèves de sixième année. L’affaire n’a été révélée qu’à la mi-février, lorsque le dossier est arrivé entre les mains du parquet. Le directeur a alors immédiatement enclenché la procédure de suspension préventive. Il faut maintenant attendre un éventuel appel. L’instituteur reste préventivement suspendu. Il est encore trop tôt pour déterminer s’il pourra à nouveau enseigner. (Belga)
Publié le 18-03-2010 à 04h17
Courtrai
Suspension pour l’instituteur détenteur de films pédopornographiques
Un instituteur de 44 ans travaillant dans une école de Koekelare a été condamné mardi par le tribunal correctionnel de Courtrai pour possession et diffusion de matériel pédopornographique. Le juge lui a accordé une suspension du prononcé, ce qui signifie que les faits sont établis mais que l’homme ne sera pas sanctionné. L’instituteur, habitant de Hooglede, devra néanmoins respecter certaines conditions. Il a été suspendu préventivement depuis le début de l’affaire mi-février. L’affaire a démarré en août 2008 lorsque Dirk L. a fait réparer son ordinateur. Des milliers de photos et de vidéos pédopornographiques sont apparues au moment où un back-up des données de son disque dur a été réalisé. Une perquisition a été menée à son domicile. Son ordinateur et d’autres affaires ont été saisies. Bien que l’enquête était en cours, l’instituteur a été autorisé à poursuivre les cours avec les élèves de sixième année. L’affaire n’a été révélée qu’à la mi-février, lorsque le dossier est arrivé entre les mains du parquet. Le directeur a alors immédiatement enclenché la procédure de suspension préventive. Il faut maintenant attendre un éventuel appel. L’instituteur reste préventivement suspendu. Il est encore trop tôt pour déterminer s’il pourra à nouveau enseigner. (Belga)