Brèves
Une institution d’Aartrijke (Zedelgem) et l’ASBL Scouts et guides de Flandre ont obtenu mercredi, devant le tribunal correctionnel de Bruges, la suspension du prononcé de la condamnation dans l’affaire de la mort par noyade d’un jeune homme handicapé mental à la piscine de Gistel. Le jeune homme âgé de 20 ans s’est noyé le 1er avril 2006 dans la piscine de Gistel. Il avait été retrouvé au fond du bassin. Il avait pu alors être réanimé mais était décédé quatre jours plus tard à l’hôpital. Le jeune homme résidait au sein de l’institution Rozenweelde à Aartrijke, un établissement accueillant des jeunes de moins de 21 ans atteints d’un handicap mental. Le jour du drame, il était parti nager avec le mouvement de jeunesse ‘t Rakkersnest de Gistel, un mouvement scout destiné aux personnes handicapées. L’institution et l’organisation scout devaient répondre devant la justice d’homicide involontaire. L’institution n’aurait pas averti les scouts que le jeune homme ne savait pas nager. En outre, le mouvement scout aurait prévu trop peu d’accompagnateurs pour cette sortie à la piscine. L’institution et l’asbl Scouts et guides de Flandre ont bénéficié chacune de la suspension du prononcé de la peine mais devront néanmoins s’acquitter d’une lourde amende envers les proches de la victime. Le sauveteur du bassin de natation, qui comparaissait lui aussi, a bénéficié d’un non-lieu. (Belga)
- Publié le 08-07-2010 à 04h16
Bruges
Suspension du prononcé concernant le décès d’un jeune handicapé mental
Une institution d’Aartrijke (Zedelgem) et l’ASBL Scouts et guides de Flandre ont obtenu mercredi, devant le tribunal correctionnel de Bruges, la suspension du prononcé de la condamnation dans l’affaire de la mort par noyade d’un jeune homme handicapé mental à la piscine de Gistel. Le jeune homme âgé de 20 ans s’est noyé le 1er avril 2006 dans la piscine de Gistel. Il avait été retrouvé au fond du bassin. Il avait pu alors être réanimé mais était décédé quatre jours plus tard à l’hôpital. Le jeune homme résidait au sein de l’institution Rozenweelde à Aartrijke, un établissement accueillant des jeunes de moins de 21 ans atteints d’un handicap mental. Le jour du drame, il était parti nager avec le mouvement de jeunesse ‘t Rakkersnest de Gistel, un mouvement scout destiné aux personnes handicapées. L’institution et l’organisation scout devaient répondre devant la justice d’homicide involontaire. L’institution n’aurait pas averti les scouts que le jeune homme ne savait pas nager. En outre, le mouvement scout aurait prévu trop peu d’accompagnateurs pour cette sortie à la piscine. L’institution et l’asbl Scouts et guides de Flandre ont bénéficié chacune de la suspension du prononcé de la peine mais devront néanmoins s’acquitter d’une lourde amende envers les proches de la victime. Le sauveteur du bassin de natation, qui comparaissait lui aussi, a bénéficié d’un non-lieu. (Belga)