Critiques et louanges après un an de gouvernement flamand

Sans surprise, l'opposition flamande de l'Open Vld a rédigé un mauvais bulletin à l'adresse du gouvernement flamand qui fête sa première année d'existence: importants dossiers bloqués, manque de vigueur et de cohésion du gouvernement, a jugé jeudi le chef de groupe libéral au parlement, Sven Gatz. En revanche, l'organisation patronale Voka est plutôt satisfaite.

Belga
Critiques et louanges après un an de gouvernement flamand
©Photo News

Sans surprise, l'opposition flamande de l'Open Vld a rédigé un mauvais bulletin à l'adresse du gouvernement flamand qui fête sa première année d'existence: importants dossiers bloqués, manque de vigueur et de cohésion du gouvernement, a jugé jeudi le chef de groupe libéral au parlement, Sven Gatz. En revanche, l'organisation patronale Voka est plutôt satisfaite.

M. Gatz évoque tant le dossier du bouclage du ring d'Anvers que l'absence de création d'une entreprise flamande de l'énergie, ou encore les constructions scolaires pour affirmer que l'équipe de Kris Peeters se livre à nombre d'effets d'annonce et de communication, alors que les choses sont en réalité bloquées et que des décisions ne sont que rarement prises.

Pour l'Open Vld, c'est le manque de projet commun et d'énergie qui est à l'origine de cet état de choses. Le parti pointe aussi le doigt vers trois autres lacunes: une gestion peu résolue des finances, le manque de décisions permettant à la Flandre de développer son rôle de plaque tournante logistique et la mise sous étouffoir de la vie en société, par une politique sectariste notamment.

Et M. Gatz d'ajouter que le président du parlement, Jan Peumans, n'a pas réussi à se libérer de l'emprise du gouvernement sur l'assemblée.

L'association patronale flamande Voka se montre, elle, bien moins sévère, jugeant le bilan gouvernemental globalement bon. Elle se félicite de l'approche choisie par le gouvernement pour aborder la crise économique, du nombre important de chantiers ouverts. Mais il faudra maintenant passer à l'action, avertit l'organisation. Au passage, le président du Voka, Luc De Bruyckere, s'en est pris à son prédécesseur Philippe Muyters, aujourd'hui ministre flamand, pour sa participation au jeu de démissions-renominations dans la foulée des élections législatives.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...