Brèves

La suppression du numerus clausus en médecine détériorera la qualité de l’enseignement et des soins de santé en Flandre, rapporte l’ "Artsenkrant" ("Journal du Médecin"), reprenant ainsi les propos tenus par les doyens des cinq facultés néerlandophones de médecine dans une lettre adressée aux négociateurs politiques. La ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, avait déclaré lundi dernier, dans une interview au journal "Le Soir", vouloir lever les quotas qui limitent l’accès à la profession de médecin. La pénurie de médecins justifie la suppression du numerus clausus, selon la ministre. De leur côté, les doyens des facultés de médecine des universités flamandes d’Anvers, de Gand, de Louvain, de Bruxelles et de Hasselt se demandent comment le cursus de base des médecins pourrait être ramené à six ans si le numerus clausus n’est pas maintenu. Si ce dernier est supprimé, cela conduira à une augmentation sensible du nombre de diplômés et donc à une diminution du nombre de patients par médecin. Par ailleurs, les doyens précisent qu’il n’y a globalement aucune pénurie de médecins en Belgique. (Belga)

Médecine

Les doyens contre la suppression du numerus clausus

La suppression du numerus clausus en médecine détériorera la qualité de l’enseignement et des soins de santé en Flandre, rapporte l’ "Artsenkrant" ("Journal du Médecin"), reprenant ainsi les propos tenus par les doyens des cinq facultés néerlandophones de médecine dans une lettre adressée aux négociateurs politiques. La ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx, avait déclaré lundi dernier, dans une interview au journal "Le Soir", vouloir lever les quotas qui limitent l’accès à la profession de médecin. La pénurie de médecins justifie la suppression du numerus clausus, selon la ministre. De leur côté, les doyens des facultés de médecine des universités flamandes d’Anvers, de Gand, de Louvain, de Bruxelles et de Hasselt se demandent comment le cursus de base des médecins pourrait être ramené à six ans si le numerus clausus n’est pas maintenu. Si ce dernier est supprimé, cela conduira à une augmentation sensible du nombre de diplômés et donc à une diminution du nombre de patients par médecin. Par ailleurs, les doyens précisent qu’il n’y a globalement aucune pénurie de médecins en Belgique. (Belga)

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