Brève

Un Anversois de 52 ans qui avait maltraité ses filles durant des années, a obtenu une forte réduction de peine en appel. La cour a estimé que les coups n’étaient pas prouvés et qu’il s’agissait de négligence grave plutôt que de traitements inhumains. La peine a donc été revue en conséquence: elle est passée de 8 à 3 ans de prison. La mère, handicapée mentale, a écopé d’une mesure d’internement, comme en première instance. L’enquête avait commencé le 16 juin 2007, après qu’une des filles, âgée aujourd’hui de 20 ans, a déposé plainte contre les sévices que sa jeune soeur et elle avaient endurés. Elles ne pouvaient aller à la toilette que deux fois par jour et ne pouvaient se laver qu’une fois par mois dans une bassine d’eau et de Dreft. Elles dormaient sur des chaises, n’avaient pas de jouets et leurs vêtements n’étaient jamais lavés. Elles ne mangeaient que des pâtes en sachet et des frites. L’habitation était crasseuse et le père étalait les bouteilles dans lesquelles il urinait et qu’il conservait. Les deux filles ont été retirées à leurs parents, mais sont marquées à vie. L’aînée, âgée aujourd’hui de 25 ans, a quitté la maison en 2000 avec l’aide de ses grands-parents. Les prévenus doivent payer à leurs deux plus jeunes filles 45.000 euros de dommages et intérêts. Selon la cour, ils n’avaient pas conscience de ce qu’ils faisaient subir à leurs enfants.

Judiciaire

Peine réduite pour un père qui a maltraité ses filles

Un Anversois de 52 ans qui avait maltraité ses filles durant des années, a obtenu une forte réduction de peine en appel. La cour a estimé que les coups n’étaient pas prouvés et qu’il s’agissait de négligence grave plutôt que de traitements inhumains. La peine a donc été revue en conséquence: elle est passée de 8 à 3 ans de prison. La mère, handicapée mentale, a écopé d’une mesure d’internement, comme en première instance. L’enquête avait commencé le 16 juin 2007, après qu’une des filles, âgée aujourd’hui de 20 ans, a déposé plainte contre les sévices que sa jeune soeur et elle avaient endurés. Elles ne pouvaient aller à la toilette que deux fois par jour et ne pouvaient se laver qu’une fois par mois dans une bassine d’eau et de Dreft. Elles dormaient sur des chaises, n’avaient pas de jouets et leurs vêtements n’étaient jamais lavés. Elles ne mangeaient que des pâtes en sachet et des frites. L’habitation était crasseuse et le père étalait les bouteilles dans lesquelles il urinait et qu’il conservait. Les deux filles ont été retirées à leurs parents, mais sont marquées à vie. L’aînée, âgée aujourd’hui de 25 ans, a quitté la maison en 2000 avec l’aide de ses grands-parents. Les prévenus doivent payer à leurs deux plus jeunes filles 45.000 euros de dommages et intérêts. Selon la cour, ils n’avaient pas conscience de ce qu’ils faisaient subir à leurs enfants.

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