Brèves
Le risque d’inondations en Flandre a augmenté de 20 % depuis 1996, malgré diverses mesures censées le contrer, affirme jeudi Bart Martens (sp.a), le président d’une commission ad hoc du parlement flamand, dans la Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg. L’une des principales causes de cette augmentation du risque réside dans l’autorisation de bâtir en zone inondable. Dans 90 % des régions récemment inondées du Brabant flamand, les candidats à la construction reçoivent toujours des permis de bâtir malgré des avis négatifs. La Flandre recense pas moins de 11000 hectares de zones inondables - soit 23700 parcelles - sur lesquels les plans régionaux autorisent toujours la construction, selon Bart Martens. Une interdiction de bâtir en zone inondable ne semble toutefois pas envisageable, ajoute-t-il, car l’affectation de ces parcelles devrait être modifiée, ce qui générerait un coût de 10 milliards d’euros. Bart Martens plaide pour l’introduction d’un "test de résistance" aux inondations, c’est-à-dire une étude visant à prendre les mesures pour qu’à l’avenir, les inondations touchent plutôt les terres agricoles que les caves et habitations. (Belga)
Publié le 29-04-2011 à 04h15
Catastrophes naturelles
Le risque d’inondations en Flandre a fortement augmenté
Le risque d’inondations en Flandre a augmenté de 20 % depuis 1996, malgré diverses mesures censées le contrer, affirme jeudi Bart Martens (sp.a), le président d’une commission ad hoc du parlement flamand, dans la Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg. L’une des principales causes de cette augmentation du risque réside dans l’autorisation de bâtir en zone inondable. Dans 90 % des régions récemment inondées du Brabant flamand, les candidats à la construction reçoivent toujours des permis de bâtir malgré des avis négatifs. La Flandre recense pas moins de 11000 hectares de zones inondables - soit 23700 parcelles - sur lesquels les plans régionaux autorisent toujours la construction, selon Bart Martens. Une interdiction de bâtir en zone inondable ne semble toutefois pas envisageable, ajoute-t-il, car l’affectation de ces parcelles devrait être modifiée, ce qui générerait un coût de 10 milliards d’euros. Bart Martens plaide pour l’introduction d’un "test de résistance" aux inondations, c’est-à-dire une étude visant à prendre les mesures pour qu’à l’avenir, les inondations touchent plutôt les terres agricoles que les caves et habitations. (Belga)