Brèves

Depuis sa libération, un pédophile qui est revenu à son ancienne adresse à Adinkerke (La Panne) suscite le désespoir de la famille de sa victime, écrivent jeudi "Het Nieuwsblad" et "De Standaard". Christophe B., un homme de 38 ans, a abusé durant des années d’une jeune voisine mineure. Il vit à nouveau, depuis sa libération conditionnelle, dans la même rue que sa victime. Sa libération est assortie toutefois de conditions strictes : il ne peut entrer en contact avec sa jeune voisine et doit "dès que possible" déménager pour quitter Adinkerke. "Nous comprenons qu’il doit se réinsérer dans la société. Mais au lieu de déménager, il s’affiche. Récemment, il a participé à un barbecue et était torse nu. Et ma fille est même tombée sur lui", a réagi le père de la victime. Le pédophile, un ancien inspecteur de police, a été condamné en février 2010 à une peine de quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans avec sursis. L’avocat des parents a écrit une lettre à l’assistant de justice chargé du dossier. Strictement parlant, l’homme respecte les conditions de sa libération : il ne cherche pas à entrer en contact avec sa victime et déménagera "dès que possible". Ce dernier point pose toutefois question puisqu’aucun délai n’est fixé. Le directeur de la Maison de justice de Furnes admet que, dans cette délicate affaire, le tribunal aurait pu se prononcer de manière plus "ciblée".(Belga)

Adinkerke

Un pédophile libéré retourne habiter près de sa victime

Depuis sa libération, un pédophile qui est revenu à son ancienne adresse à Adinkerke (La Panne) suscite le désespoir de la famille de sa victime, écrivent jeudi "Het Nieuwsblad" et "De Standaard". Christophe B., un homme de 38 ans, a abusé durant des années d’une jeune voisine mineure. Il vit à nouveau, depuis sa libération conditionnelle, dans la même rue que sa victime. Sa libération est assortie toutefois de conditions strictes : il ne peut entrer en contact avec sa jeune voisine et doit "dès que possible" déménager pour quitter Adinkerke. "Nous comprenons qu’il doit se réinsérer dans la société. Mais au lieu de déménager, il s’affiche. Récemment, il a participé à un barbecue et était torse nu. Et ma fille est même tombée sur lui", a réagi le père de la victime. Le pédophile, un ancien inspecteur de police, a été condamné en février 2010 à une peine de quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans avec sursis. L’avocat des parents a écrit une lettre à l’assistant de justice chargé du dossier. Strictement parlant, l’homme respecte les conditions de sa libération : il ne cherche pas à entrer en contact avec sa victime et déménagera "dès que possible". Ce dernier point pose toutefois question puisqu’aucun délai n’est fixé. Le directeur de la Maison de justice de Furnes admet que, dans cette délicate affaire, le tribunal aurait pu se prononcer de manière plus "ciblée".(Belga)

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