Parler turc ou marocain vaut une punition

Un sondage réalisé par trois universités du nord du pays révèle que la majorité des enfants qui parlent turc ou marocain en classe ou dans la cour de récré reçoivent une punition.

Belga
Parler turc ou marocain vaut une punition
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Huit enfants sur dix qui parlent turc ou marocain à la maison, reçoivent une punition lorsqu'ils parlent cette langue à l'école, révèle un sondage mené par des chercheurs des universités d'Anvers, Gand et Louvain et détaillé mardi dans De Standaard. Environ deux tiers des élèves qui parlent une autre langue que le néerlandais à la maison, ne peuvent pas utiliser cette langue en classe ou au moment de la récréation. Chez les enfants d'origine turque et marocaine, ce pourcentage grimpe toutefois jusqu'à environ 80%.

Les écoles semblent donc se montrer plus sévères pour les enfants qui parlent marocain ou turc au sein de l'établissement scolaire. "La stigmatisation des Turcs, Arabes et Berbères est la plus forte à l'école. Ça pèse sur la manière dont les enfants se sentent à l'école", affirment les chercheurs.

Ces derniers plaident pour que les écoles s'ouvrent davantage aux langues parlées par leurs élèves à la maison.

Pour cette enquête, plus de 11.000 élèves du secondaire ont été interrogés, mais aussi des directeurs d'école, des professeurs et des parents.

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