Brèves
Les membres du personnel de Microfibres, qui a annoncé lundi qu’elle fermait son atelier de tissage et supprimait ainsi 46 emplois, sont en colère contre le "détachement" de la direction américaine "qui a laissé le bateau couler". Les travailleurs de Laarne qui conservent leur emploi sont eux inquiets quant à l’avenir de leur département, fait savoir l’ACV-CSC Metea lundi. Microfibres a annoncé lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire lundi qu’elle ne produira plus son tissu de base en Belgique. Ce sont 46 emplois qui sont ainsi menacés, soit un tiers du total des effectifs. Microfribres Europe poursuit la teinture et la vente du tissu de base. Le département design, ainsi que le marketing et le service de ventes resteront à Laarne. Le syndicat ACV-CSC Metea dénonce un "manque de vision stratégique", "des obligations de livraison non tenues" et l’émergence de produits moins chers en provenance de Chine et de Turquie. Une réunion du personnel s’est tenue lundi après-midi afin de donner plus de précisions aux travailleurs quant à la procédure de licenciement collectif. (Belga)
Publié le 13-03-2013 à 04h15
Laarne
Le personnel de Microfibres "furieux" et "inquiet" après 46 pertes d’emploi
Les membres du personnel de Microfibres, qui a annoncé lundi qu’elle fermait son atelier de tissage et supprimait ainsi 46 emplois, sont en colère contre le "détachement" de la direction américaine "qui a laissé le bateau couler". Les travailleurs de Laarne qui conservent leur emploi sont eux inquiets quant à l’avenir de leur département, fait savoir l’ACV-CSC Metea lundi. Microfibres a annoncé lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire lundi qu’elle ne produira plus son tissu de base en Belgique. Ce sont 46 emplois qui sont ainsi menacés, soit un tiers du total des effectifs. Microfribres Europe poursuit la teinture et la vente du tissu de base. Le département design, ainsi que le marketing et le service de ventes resteront à Laarne. Le syndicat ACV-CSC Metea dénonce un "manque de vision stratégique", "des obligations de livraison non tenues" et l’émergence de produits moins chers en provenance de Chine et de Turquie. Une réunion du personnel s’est tenue lundi après-midi afin de donner plus de précisions aux travailleurs quant à la procédure de licenciement collectif. (Belga)