Des agents suspendus en Flandre orientale après des accusations de débauche
Publié le 08-12-2017 à 09h19 - Mis à jour le 08-12-2017 à 09h20
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Deux agents du corps d'intervention d'Assenede-Evergem sont provisoirement suspendus à la suite d'une lettre anonyme les présentant comme auteurs de pratiques sexuelles imposées sur l'une ou l'autre collègue. Le parquet de Gand a ouvert une enquête et étudie l'implication éventuelle d'un troisième policier.
Une policière du commissariat d'Evergem figurerait parmi les victimes, rapportent vendredi les journaux Mediahuis. Les bourgmestres de la zone Assenede-Evergem ont reçu un courrier anonyme le 11 octobre dernier. Il y était question de pratiques sexuelles imposées qui seraient survenues entre collègues. La missive aurait été envoyée par l'entourage d'une policière.
Si la lettre n'est pas signée, les noms de trois agents sont mentionnés. Membres du corps d'intervention de la zone de police de Flandre orientale, ils auraient incité une collègue, dont l'identité est également mentionnée dans la lettre, à se soumettre à certains actes sexuels au commissariat d'Evergem pendant les heures de service.
La hiérarchie du corps prend le contenu de la lettre au sérieux et a suspendu immédiatement deux agents dans l'attente des résultats de l'enquête, menée par l'Inspection générale de la police fédérale et locale, sous la direction du procureur du Roi de Gand.