143 communes flamandes contre l'accueil de réfugiés: "Non, ça suffit"

Une grande partie des communes flamandes disent ne pas être prêtes à créer des places d'accueil supplémentaires pour les demandeurs d'asile, selon un tour d'horizon des 300 communes du nord du pays réalisé par le journal De Standaard.

BRUSSELS, BELGIUM - FEBRUARY 24 : Chaîne humaine organizée autour du Petit Château par les demandeurs d'asile qui dorment au campement le long du canal et une vingtaine d'organizations et de collectifs citoyens pour exiger des solutions d'urgence et un accueil digne pour tous - People's chain organized around the Little Castle by the asylum seekers sleeping along the canal and some twenty organizations and civic groups to demand emergency solutions and dignified reception for all. Action pictured on FEBRUARY 24, 2023 in Brussels, Belgium, 24/02/2023 ( Photo by Philip Reynaers / Photonews
©PRE

Le soutien aux réfugiés ukrainiens est également en baisse. Parmi les 300 communes sondées, 189 ont répondu et parmi celles-ci, 143 disent de ne pas vouloir ou ne pas pouvoir faire d'efforts supplémentaires pour accueillir des demandeurs d'asile et réfugiés supplémentaires.

Les bourgmestres avancent diverses raisons pour justifier leur refus: deux tiers affirment ne pas avoir assez de bâtiments adéquats. Nombre d'entre eux évoquent également un soutien en baisse, également par rapport à l'accueil des réfugiés ukrainiens.

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Une autre raison invoquée est le manque de personnel au niveau des services sociaux et des CPAS. En outre, pour 20 communes, le fédéral aurait dû davantage prendre ses responsabilités.

En revanche, un quart des communes se disent prêtes à accueillir davantage de demandeurs d'asile ou de réfugiés, soit parce qu'elles ont encore des places libres soit parce qu'elles sont disposées à créer des places supplémentaires.

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