Bassin de soins en vue
Les sites hospitaliers de Mons-Borinage (Hôpital Ambroise Paré, Hôpital Saint-Joseph-Clinique de Warquignies, Réseau hospitalier de Médecine sociale de Baudour et Centre hospitalier Hornu-Frameries) ont décidé, vendredi, à Mons, de constituer deux groupes de travail qui affineront le principe d'un bassin de soins pour la région.
Publié le 07-05-2006 à 00h00
Les sites hospitaliers de Mons-Borinage (Hôpital Ambroise Paré, Hôpital Saint-Joseph-Clinique de Warquignies, Réseau hospitalier de Médecine sociale de Baudour et Centre hospitalier Hornu-Frameries) ont décidé, vendredi, à Mons, de constituer deux groupes de travail qui affineront le principe d'un bassin de soins pour la région.
Un des deux groupes sera composé des directeurs médicaux et présidents de conseils médicaux, l'autre du management et de représentants du conseil d'administration. Les responsables présents vendredi ont fixé un calendrier de réunions, qui se tiendront dans les semaines à venir.
Le ministre de la Santé publique, Rudy Demotte (PS), a exposé la philosophie des bassins de soins et les applications concrètes possibles. «Par cette structure, on fait en sorte que les institutions hospitalières d'une région ne soient plus concurrentes, mais complémentaires», a-t-il précisé.
Rudy Demotte a insisté sur le concept de «win win», c'est-à-dire des collaborations interhospitalières «qui ne se font ni au détriment de l'emploi, ni des équipements médicaux existants, ni de chaque pouvoir organisateur».
Les bassins de soins, dont la première expérience, en plusieurs étapes, se produit à Tournai, doivent permettre, selon le ministre, d'optimaliser l'offre de soins.
Il cite l'exemple de Mons-Borinage, dont aucun hôpital ne dispose d'un programme complet de soins en cardiologie: la patientèle de la région doit donc se rendre à Charleroi ou à La Louvière.
A Namur, Liège, Luxembourg, la réflexion sur les bassins de soins est également entamée, a indiqué le ministre.
© La Libre Belgique 2006