Directeur d’école accusé de violence

La thématique de ce jour est consacrée à la violence dans les écoles. Ou plutôt aux différents types de violence rencontrés en milieu scolaire, car il y en a bel et bien plusieurs (entre élèves, entre profs ou encore impliquant des parents).

J.T.

La thématique de ce jour est consacrée à la violence dans les écoles. Ou plutôt aux différents types de violence rencontrés en milieu scolaire, car il y en a bel et bien plusieurs (entre élèves, entre profs ou encore impliquant des parents).

Actuellement, le tribunal correctionnel de Mons analyse justement un dossier d’agression au sein d’un établissement scolaire montois. Ces faits concernent un directeur et un professeur d’une autre école. Le jugement devait être prononcé ce jeudi 26 janvier. Mais, finalement le tribunal a décidé de reporter les débats au 1er mars.

Les faits sont survenus le 30 mai 2005 à l’ancienne école "Léo Collard" dénommée désormais l’Institut d’enseignement supérieur provincial du Hainaut. Le directeur était "en visite" dans l’établissement. C’est une ordonnance de la Chambre du conseil datant du 14 janvier 2011 qui a renvoyé le prévenu devant le tribunal correctionnel.

Pol L., le directeur, comparait pour coups et blessures ayant entraîné une incapacité. François lui reproche de l’avoir poussé contre une pilasse. Il se plaint du fait que ses problèmes de dos se sont amplifiés suite à cette "agression". Pol affirme avoir juste voulu lui dire bonjour. Comme il n’obtenait pas de réponse à son geste de politesse, il avoue avoir poussé très légèrement le professeur. Le but était, selon lui, de "marquer" le manque de courtoisie de son interlocuteur. Sans plus. Les deux hommes avaient déjà eu un différend quelque temps plus tôt, dans le cadre d’une inspection.

Lors de l’audience, l’avocat de la défense, Me Fabrice Guttadauria a contesté le rapport de l’expert psychiatre. Celui-ci conclut à une incapacité psychique. Me Guttadauria estime donc que celle-ci n’est pas permanente. Selon lui, elle n’empêche pas le prévenu de travailler. Il a ajouté qu’"un poussage léger" est une "contravention" et qu’il y a donc prescription.

Me Cédric Druard, avocat de la partie civile, demande, lui, que l’incapacité psychique soit reconnue comme permanente. Le tribunal estime qu’il est important d’entendre l’expert psychiatre, notamment afin que celui-ci explique la nature du test "Horovitz" effectué sur la victime.

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