Assises du Hainaut: ouverture du procès d'un couple diabolique

Le procès de Michaël Brack (37 ans) et de Marie-Ellen Horlait (28 ans), poursuivis pour le meurtre de Marie Horlait (73 ans) commis à Frameries le 17 janvier 2013, s'est ouvert mardi matin devant la cour d'assises du Hainaut à Mons, avec vingt-quatre heures de retard en raison de la grève nationale qui a paralysé le pays lundi.

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Assises du Hainaut: ouverture du procès d'un couple diabolique
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Le procès de Michaël Brack (37 ans) et de Marie-Ellen Horlait (28 ans), poursuivis pour le meurtre de Marie Horlait (73 ans) commis à Frameries le 17 janvier 2013, s'est ouvert mardi matin devant la cour d'assises du Hainaut à Mons, avec vingt-quatre heures de retard en raison de la grève nationale qui a paralysé le pays lundi. Prévu pour une semaine, le procès devrait se terminer jeudi ou vendredi au plus tard. La cour est présidée par Olivier Delmarche alors que l'accusation sera portée par l'avocat général Marc De Brackeleer. La défense de Michaël Brack sera assurée par Me Karim Itani alors que Marie-Ellen Horlait, contre laquelle est retenue une circonstance aggravante de parricide, sera défendue par Me Fabian Lauvaux. Le jury populaire est composé de sept femmes et de cinq hommes. Deux suppléants sont prévus.

Michaël Brack et Marie-Ellen Horlait sont accusés d'avoir volontairement commis un homicide sur la personne de Marie Horlait, le 17 janvier 2013 en début de soirée dans une habitation située le long de la rue Léopold à La Bouverie (Frameries).

Le 17 janvier 2013, vers 20h05, Michaël Brack avait appelé les secours en précisant que sa belle-mère était inanimée. Les services secours ont fait appel à la police car le décès semblait suspect. L'enquête a permis de conclure qu'il s'agissait d'un meurtre et que le couple formé par Michaël Brack et Marie-Ellen Horlait avait tenté de maquiller le crime en mort naturelle.

L'autopsie pratiquée sur le corps de la victime a permis de conclure que la septuagénaire était décédée par asphyxie par compression thoracique, strangulation et application d'une main sur les voies respiratoires externes. Michaël Brack a été confondu par son ADN retrouvé sous les ongles de la victime, laquelle a tenté de se défendre en griffant son agresseur au visage et sur une main.

L'audience de mardi débutera par la lecture de l'acte d'accusation suivie du détail de l'enquête par la police fédérale et la police locale. Mercredi, les témoins devraient se succéder à la barre. Le réquisitoire et les plaidoiries sur la culpabilité des accusés devraient avoir lieu jeudi. Le débat sur la peine pourrait avoir lieu jeudi ou vendredi au plus tard.

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