Mons: 100.000€ pour des toilettes publiques

Deux options sont sur la table du collège PS/cdH pour installer des toilettes du côté du Marché aux Herbes.

Caroline Tichon
PLACE DU MARCHE AUX HERBES
PLACE DU MARCHE AUX HERBES ©AVPRESS

Deux options sont sur la table du collège PS/cdH pour installer des toilettes du côté du Marché aux Herbes. Dans le top des critiques souvent formulées par les Montois et les Montoises, on retrouve le manque criant de toilettes publiques. Les touristes aussi font souvent grise mine lorsqu’ils arpentent les rues à la recherche de ces commodités. Si la ville de Mons a durci le ton pour verbaliser le pipi sauvage, elle entend aussi en 2018 aménager et installer un dispositif de toilettes publiques digne de ce nom. Un peu comme le fait déjà la ville de Paris.

À ce stade, l’annonce a été faite. Il reste beaucoup de pain sur la planche avant de voir fleurir ces espaces. "On peut croire à un aboutissement d’un tel dossier pour la fin de l’année," confie Mélanie Ouali (PS), échevine de la propreté à Mons. "Nous sommes sur deux pistes. Le montant n’est pas énorme et nous devons rester dans nos limites budgétaires."

Les services techniques ont proposé deux modèles. "La première piste serait d’aménager l’ancien bâtiment de la régie Foncière situé sur la place du Marché aux Herbes. Si nous partons vers cette option, il y aurait non seulement des urinoirs mais aussi des toilettes classiques pour les dames. L’autre option est celle d’un bloc de toilettes à installer sur la voie publique."

Le collège PS/cdH n’a pas statué sur la question et se laissera le temps de la réflexion. "Nous devons encore finaliser les deux options choisies par les services techniques. Pour un bloc de toilettes, le budget devrait être suffisant. Mais pour aménager un bâtiment, le budget serait plus important. Les deux pistes sont toujours à l’étude. A priori, je partirais sur des blocs de toilettes."

Reste que trouver les lieux pour aménager ces toilettes publiques ne sera pas une mince affaire. "C’est toujours le problème", concède l’échevine. "Tout le monde en veut mais personne n’en voudra en face de chez lui. Les commerçants en veulent mais pas face à leur commerce non plus."

Aujourd’hui, il n’existe à Mons que trois endroits pour se soulager : les urinoirs au Marché aux Herbes, dans la cour de l’Hôtel de ville et au Musée du Doudou où les gardiens de la paix veillent à la sécurité et la propreté des lieux. Dans ses vœux à la population, le bourgmestre Elio Di Rupo (PS) a rappelé que la propreté publique était l’une de ses grandes priorités. Treize agents supplémentaires en charge de la propreté et 26 articles 60 sont en cours d’engagement.

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