Le gin de Binche devient trilingue

G. La.
Le gin de Binche devient trilingue
©AVPRESS

Après un démarrage en trombe, notre gin local s’apprête à conquérir de nouvelles contrées.Il y a trois mois, un couple de Binchois, Céline Harvengt et Jérôme Urbain, lançait le gin de Binche. Avec un concept fort en tête et une recette savamment élaborée, le duo avait fait appel à la distillerie de Biercée et au graphiste Laurent Monniez pour accoucher d’un produit haut de gamme. Restait à savoir si la sauce allait prendre.

"Ça dépasse nos espérances", confie Jérôme Urbain. "Nous ne sommes pas du secteur, donc ce n’était pas évident de prévoir quels seraient les retours. Mais nous sommes agréablement surpris. Des journalistes spécialisés en parlent un peu partout, en France, en Italie ou encore en Espagne. Et les avis sont positifs."

Autre gage de qualité, le gin de Binche a déjà été adopté par quelques bons restaurants. D’Eugénie à Emilie, le Gré du vent, le Pilori ou même l’Auberge du Cellier, restaurant étoilé du côté de Perpignan, autant d’excellentes tables qui proposent désormais le breuvage binchois.

Développement

Ça démarre donc fort pour nos aventuriers du gin. De quoi donner de la suite dans les projets. "Nous avions un premier stock de 3 000 bouteilles qui part bien. Nous pensons déjà à la suite", annonce Jérôme Urbain. "Nous allons réimprimer des étiquettes trilingues : français, néerlandais et anglais. Car nous voulons exporter notre gin. Nous sommes d’ailleurs en contact avec l’Awex."

L’enthousiasme du démarrage en trombe donne en outre des idées à nos Binchois. "Nous préparons quelques petites surprises, notamment pour la saison des barbecues qui arrive. Notre gin de Binche pourrait se décliner avec quelques accessoires adaptés."

La famille pourrait même s’agrandir. "Dès le départ, notre souhait était de pouvoir développer une gamme de gins. Nous travaillons déjà sur une nouvelle recette."

Enfin, cerise sur le gâteau… "Nous allons aussi organiser des ateliers de dégustation où l’on servira de nombreux gins, pas que le nôtre évidemment. C’est une boisson qui revient fort à la mode chez nous, mais nous n’avons pas vraiment en Wallonie la culture du gin." Une chose est sûre, le gin de Binche n’a pas fini de défrayer la chronique.

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