Marie-Hélène Knoops: "Je n’ai jamais ambitionné être bourgmestre"

Retour sur le passage de Marie-Hélène Knoops à la fonction de bourgmestre.

L.Or.
Marie-Hélène Knoops: "Je n’ai jamais ambitionné être bourgmestre"

Retour sur le passage de Marie-Hélène Knoops à la fonction de bourgmestre. En 2015, Marie-Hélène Knoop (MR) succède à Véronique Cornet (suite à son décès) au poste de bourgmestre à Montigny-le-Tilleul. Elle était 1er échevine déléguée aux fonctions de bourgmestre pendant la maladie de Véronique Cornet, avant de prendre ce poste officiellement par la suite. Revenons sur ce passage d’une fonction à l’autre dans des circonstances difficiles.

Comment s’est déroulé le passage de 1er échevine à bourgmestre ?

"Véronique Cornet était une grande dame, une grande politicienne. Ça n’a pas été facile de la remplacer. En 2014, elle s’est éclipsée, elle n’était plus là physiquement. Elle faisait ses remarques par mail. Elle nous avait préparés à son départ, même si j’ai toujours cru qu’elle reviendrait. Mais c’était toujours la bourgmestre en titre, elle était toujours là. Je suis quelqu’un qui respecte la hiérarchie. Je n’ai pas eu facile à prendre ma place, non sa place, mais la mienne. Ensuite, j’ai trouvé ma place en étant moi-même."

Quand avez-vous eu le sentiment d’être la bourgmestre ?

"Il y a eu la période où je la remplaçais quand elle n’était plus là. Puis il y a eu une période de deuil. Ça fait deux ans que je me sens vraiment bourgmestre. À partir du moment où j’ai trouvé ma place, qu’on a lancé de nouveaux projets comme l’École des Fougères. J’ai eu énormément de soutien de l’équipe également."

Et pour les citoyens, comment ont-ils réagi ?

"La famille Cornet est à la tête de la commune depuis 77 ans. Ça n’a pas été facile. Mais je suis moi, je n’ai pas pris la place de Véronique Cornet, je lui ai succédé. Certaines personnes ont cru que tout allait s’écrouler, on ne plaît pas à tout le monde, mais j’ai su m’imposer. C’était un fameux défi à relever. Je ne regrette pas, j’aime ce que je fais. Je suis proche des gens tout en gérant la commune en suivant les règles."

À l’époque où vous étiez échevine, aviez-vous l’ambition de monter bourgmestre ?

"J’ai toujours cru que j’allais rester deuxième. Je n’ai jamais ambitionné devenir bourgmestre. Mais j’aime ce que je fais, j’aime être bourgmestre."

Comment gérez-vous votre cabinet de kiné, le poste de bourgmestre et votre vie de famille ?

"J’ai beaucoup dû diminuer mes patients dans mon cabinet de kiné, mais je le garde car j’aime ça et on ne sait jamais de quoi l’avenir est fait. Pour la famille, mes filles sont grandes, c’est plus facile. Quand elles étaient petites, au début, elles avaient du mal à comprendre. Maintenant, elles s’y sont faites. Pour le reste, je n’ai pas changé mes habitudes, j’allais déjà aux manifestations dans la commune. Je suis toujours connectée, mais j’arrive à prendre un peu de recul pour mon bien-être."

Que retenez-vous de vos 3 ans de mayorat ? Quels sont les points positifs et négatifs ?

"Je pense avoir pu apporter pas mal de choses dans ma commune. J’ai pu aider des citoyens. Ça m’a permis de grandir, de progresser et d’avancer dans ma vie de femme. Le point négatif est que l’on est appelé très souvent, ça en pâtit parfois sur la vie de famille. Mais les points négatifs ne sont pas réellement négatifs car ils deviennent positifs. Les points positifs sont le fait d’avoir appris à gérer une équipe, le contact avec la population et avoir la possibilité de travailler sur des sujets différents. Il y a beaucoup de positif à ce poste de bourgmestre."

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