Le plan lumière apportera 50 000 euros d’économies par an à Charleroi
Publié le 02-05-2018 à 11h06 - Mis à jour le 02-05-2018 à 11h07
:focal(426.5x220.5:436.5x210.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/AGVKMZUVOJB63FEP2MSWI4JNNY.jpg)
L’installation du nouvel éclairage débutera à l’automne.Améliorer la qualité de l’éclairage urbain et en réduire le coût : c’est le double objectif du plan lumière de Charleroi, retenu dans le cadre du portefeuille District créatif financé avec l’aide des fonds structurels européens. Le projet porte sur le périmètre de l’intra-ring.
Dans le dernier bulletin des questions écrites du conseil communal, le bourgmestre en charge de l’Aménagement urbain apporte des précisions sur le calendrier de sa mise en œuvre, ainsi que les plus-values en économies d’énergie et de charges d’entretien. L’investissement s’élève à un peu moins de 1,9 million d’euros, somme initialement dévolue à des investissements smart city (wi-fi urbain, économies d’énergie). L’objectif est de réduire le sentiment d’insécurité tout en renforçant l’attractivité de la ville par la mise en valeur d’espaces publics, monuments, bâtiments remarquables… avec des économies à la clé grâce à l’usage de LED, au diming permettant d’adapter l’intensité lumineuse, à l’installation de capteurs de mouvement.
L’éclairage sera déployé selon quatre catégories : fonctionnel, structurant, événementiel et scénographique. A ce stade, les études techniques sont réalisées et la procédure de marché public est en cours. Pour le volet travaux, la Ville a décidé de recourir à la centrale des marchés de l’opérateur des réseaux Ores auquel elle a confié le déploiement de son plan lumière. Paul Magnette table sur une ouverture du chantier à l’automne.
Sécuriser l’ensemble des espaces publics
En termes d’économies, le projet vise à diminuer les consommations de 30 % : cela représentera près de 400 000 KWh/an en moins, soit 50 000 euros. Le budget d’entretien baissera également : avec les réparations et le renouvellement ponctuel de points lumineux, la dépense annuelle a été estimée à 150 000 euros, un montant appelé à se réduire au fur et à mesure du passage aux LED. Le choix de l’équipement qui répond au cahier de charges du mobilier urbain et de cette technologie contribuera à optimiser l’éclairage public.
Selon Xavier Desgain (Ecolo), on observe en effet que 70 % de l’éclairage ne visent pas les zones à éclairer, et que près de la moitié des faisceaux sont inutilement dirigés vers le ciel, avec des effets induits de pollution lumineuse. Dans un souci d’efficacité, la liste des lieux réputés anxiogènes a été transmise à Ores : un inventaire se poursuit afin de sécuriser l’ensemble des espaces publics.