Cheval à l’agonie retrouvé à Lessines: le propriétaire déjà condamné à plusieurs reprises pour maltraitance animale
Le vendeur de chevaux a déjà été condamné à plusieurs reprises pour maltraitance animale.
Publié le 24-07-2019 à 07h53 - Mis à jour le 24-07-2019 à 14h07
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Le vendeur de chevaux a déjà été condamné à plusieurs reprises pour maltraitance animale (voire image ci-dessous).
L’indignation et la colère sont palpables cette semaine au sein des associations wallonnes de protection des animaux, Animaux en Péril en tête. Et pour cause, un cheval squelettique à l’agonie a été retrouvé dimanche soir dans une prairie à Lessines.
Selon Jean-Marc Montegnies, président d’Animaux en Péril, le propriétaire de l’animal ne serait autre que Pascal Delcourt, plus connu sous le surnom du "marchand d’Ogy".
Ce dernier traîne derrière lui une sinistre réputation de bourreau de chevaux et a déjà été condamné à plusieurs reprises pour maltraitance animale. Nous avons essayé de le joindre sans succès.
En 2015, Animaux en Péril avait déjà saisi une cinquantaine d’équidés maltraités par le vendeur. L’association s’est constituée partie civile dans le cadre du procès qui doit s’ouvrir prochainement devant le tribunal correctionnel de Tournai.
Suite à la découverte du cheval agonisant, la police a été contactée. Mais faute d’autorisation du bourgmestre, l’animal n’a pas pu être saisi. La police a alors contacté le numéro d’urgence de la cellule Bien-être animal de l’administration wallonne. Mais l’appel ne fut pas plus fructueux.
Un vétérinaire a alors été appelé. Ce dernier a estimé que le cheval devait être euthanasié mais comme aucune autorité n’était présente, l’animal n’a pas pu être libéré de ses souffrances.
Selon Animaux en Péril, le cheval avait disparu le lendemain matin.
Le bourgmestre de Lessines, Pascal De Handschutter a quant à lui indiqué sur Facebook avoir "chargé les services de la Zone de Police des Collines, des services d’inspection du Bien-Être animal, ainsi qu’un vétérinaire indépendant de faire rapport sur la situation". Mais que "les rapports ne concluent pas à une infraction".
Un avis que ne partage évidemment pas Jean-Marc Montegnies. "Le bourgmestre doit faire le nécessaire ! Plaintes de riverains, témoignages, photos… Les preuves sont-là !", affirme-t-il.
Une dizaine de chevaux se trouveraient encore sur le terrain du marchand de chevaux. Selon Animaux en péril, plusieurs milliers de chevaux transiteraient chez lui chaque année.
Attention, cette image peut heurter la sensibilité de certains:
