Un étudiant en master de médecine à l’UMons sera financé comme dans les autres universités
Le Recteur de l’institution, Philippe Dubois, a tenu à apporter plusieurs précisions jeudi.
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Publié le 30-03-2023 à 15h38 - Mis à jour le 31-03-2023 à 09h50
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“Non, le master en médecine de l’UMons ne sera pas un master sans financement”, a tenu à repréciser jeudi son Recteur, Philippe Dubois.
Depuis le feu vert à sa demande d’organiser lui aussi un master, après son bachelier en médecine, certaines informations ont pu induire le grand public en erreur, estime-t-il, d’où les explications du jour.
Les étudiants de ce master seront évidemment financés par la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais sans la partie supplémentaire (15 %) normalement attribuée aux universités de petite taille comme l’UMons (où on estime qu’un étudiant coûte plus cher faute d’économies d’échelle).
”Nous avons tout ce qu’il faut”
Qui, alors, supportera ce surcoût pour le master de l’UMons ? “D’abord, 80 % de la formation sur l’ensemble du master consiste en stages. Ensuite, concernant le surfinancement, nous ne savions pas que c’était une possibilité et ne comptions donc pas dessus, explique le Recteur. D’ailleurs, notre Faculté de médecine existe depuis 50 ans avec installations, enseignants, laboratoires, etc. Nous avons tout ce qu’il faut.”
En même temps, il se réjouit d’une bonne surprise inattendue : “Un partenaire privé, I-Care, s’est manifesté pour financer chaque année une chaire académique à hauteur de 150 000 euros. Et il pourrait y en avoir d’autres.”
Les cours seront donnés à Mons
Précision intéressante : les cours du nouveau master seront donnés à Mons, dans les installations existantes de l’actuelle Faculté de médecine, pharmacie et sciences biomédicales, principalement situées sur le campus de la Plaine de Nimy, à partir de septembre 2024.
Enfin, le Recteur est plutôt optimiste quant à son succès. “Nous avons actuellement 352 étudiants en bachelier, dit-il. Je suis certain qu’il y en aurait eu davantage s’ils avaient su qu’ils pouvaient aussi effectuer leur master ici. Quand nous avons annoncé l’ouverture du master en Pharmacie, il y a trois ans, il y a eu un impact direct sur le nombre d’inscrits en première année de bachelier : +48 %.” Si les choses se passent de la même façon pour la médecine, un mouvement similaire pourrait donc se faire sentir dès la rentrée prochaine, envisage Philippe Dubois.