Le voisinage est sous le choc après qu'un jeune a tué sa mère et son frère: une scène "d'une barbarie inouïe"
Les voisins de la rue de Forêt, où s'est déroulée apparemment une scène d'une barbarie inouïe, sont abasourdis.
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- Publié le 11-09-2023 à 14h31
L'horreur, dimanche soir vers 18 heures, à Marchienne-au-Pont à l'ouest de Charleroi. A.B., 22 ans, aurait tué sa mère et son frère, avant de saisir une carabine à plomb de grenaille et tirer sur son père. Il aurait ensuite pris la fuite: la police lui a mis la main dessus à Bruxelles, où il espérait apparemment se rendre en France.
Nous sommes dans la rue de Forêt. Dans ce petit quartier où tout le monde se connaît, c'est l'émoi: Freddy et Marie-Claire connaissaient bien la famille, qui habitait là depuis 25 ans. Et ils sont sous le choc: "hier matin, j'ai encore croisé les parents qui prenaient la voiture, probablement pour aller au marché. Le père m'avait appelé il y a peu parce qu'il voulait acheter une voiture et me demandait conseil", nous dit le voisin. C'étaient des gens très bien, discrets mais toujours prêts à rendre service. "Même le gamin en question, il était poli, bien élevé", ajoute-t-il. "Jovial même", ajoute la voisine. "On l'a vu naître et grandir dans cette rue, quelle horreur! C'était une famille de 5, avec trois enfants mais la plus grande est en ménage. On l'a appelée hier soir en voyant débarquer les ambulances, les SMUR et la police..."

La maison, au 20, est désormais mise sous scellés. Derrière les rubans "police" et les volets fermés, il y a apparemment une scène témoignant "d'une barbarie inouïe". Pourtant, d'habitude, le pire qu'il se passe dans le quartier selon le voisinage, c'est quelques voitures qui empruntent la rue malgré le panneau "excepté riverains", et des dépôts sauvages près de la grande nationale (rue de Châtelet). Mais pas ça, et sûrement pas cette famille qui - en apparence - était tranquille et sans histoire.