Un MR "déterminé et uni"
C’est au lendemain d’un jour jugé particulier que les principaux dirigeants liégeois du MR ont souhaité faire le point sur la situation interne du parti après le départ officialisé la veille de Didier Reynders en terres bruxelloises, et ce dès les élections communales d’octobre prochain. "Pour ma part, je préfère parler d’une arrivée de Didier Reynders à Bruxelles plutôt que d’un départ de Liège", a débuté Daniel Bacquelaine, bourgmestre de Chaudfontaine et président de la fédération provinciale du MR, reconnaissant qu’il s’agit d’un "moment fort pour le MR liégeois au sens large". Mais avant de laisser la parole aux différents présidents d’arrondissement et après avoir rappelé les raisons de son déménagement - "il ne serait sans doute jamais parti sans la rupture avec le FDF" -, ce dernier s’est dit convaincu que le désormais ancien leader liégeois du MR serait toujours présent à Liège et continuerait à suivre les dossiers principautaires.
- Publié le 14-01-2012 à 04h15
C’est au lendemain d’un jour jugé particulier que les principaux dirigeants liégeois du MR ont souhaité faire le point sur la situation interne du parti après le départ officialisé la veille de Didier Reynders en terres bruxelloises, et ce dès les élections communales d’octobre prochain. "Pour ma part, je préfère parler d’une arrivée de Didier Reynders à Bruxelles plutôt que d’un départ de Liège", a débuté Daniel Bacquelaine, bourgmestre de Chaudfontaine et président de la fédération provinciale du MR, reconnaissant qu’il s’agit d’un "moment fort pour le MR liégeois au sens large". Mais avant de laisser la parole aux différents présidents d’arrondissement et après avoir rappelé les raisons de son déménagement - "il ne serait sans doute jamais parti sans la rupture avec le FDF" -, ce dernier s’est dit convaincu que le désormais ancien leader liégeois du MR serait toujours présent à Liège et continuerait à suivre les dossiers principautaires.
Concernant l’avenir proche et la préparation des prochaines élections communales, pour lesquelles l’ensemble des dirigeants présents ce vendredi se sont dits "en parfait ordre de marche", Daniel Bacquelaine affirme que "Didier Reynders a fait en sorte que nous le soyons et s’est assuré de cela avant son départ". "Il laisse derrière lui une grande force d’action et des équipes dynamiques", a-t-il ainsi poursuivi, envisageant notamment le cas de Liège-Ville où c’est bel et bien Christine Defraigne, conseillère communale depuis 1988 - à l’instar de Didier Reynders - et députée régionale depuis 1999, qui mènera la liste. Celle-ci, qui faisait pour rappel partie des "frondeurs" lors de la crise interne qu’a eue à connaître le parti fin 2009, a d’ailleurs tenu à rendre hommage au travail réalisé à Liège par Didier Reynders, notamment en matière de renouvellement des cadres. "L’année 2012 débute sous des auspices nouveaux et le MR liégeois est prêt à relever le défi", a lancé la présidente de la section Liège-Ville, parlant d’un "MR offensif, proactif, constructif et ouvert". "Liège a besoin d’un souffle nouveau, d’un visage neuf et le MR tient à présenter un projet sérieux et ambitieux", posant sa formation en "parti responsable et loyal".
Au sujet de la liste électorale, outre sa présence en tête de liste, Christine Defraigne a envisagé un retour possible de Philippe Monfils (on parle d’une place en soutien de liste), évoquant "des confirmations et des surprises". Selon nos informations, on pourrait retrouver en bonne place derrière Christine Defraigne les actuels conseillers communaux Gilles Foret et Michel Péters, ces deux derniers étant également pressentis comme échevins si le MR devait faire partie de la future majorité. À cet égard, évoquant une éventuelle alliance PS-MR en vue des communales, et notamment à Liège-Ville où le MR a quitté le pouvoir il y a tout juste 30 ans (voir ci-contre), le président de la fédération provinciale a tenu un discours très clair. "Ce qui est certain, affirme Daniel Bacquelaine, c’est que la prochaine législature communale sera essentielle en termes de supracommunalité, qui sera l’enjeu majeur pour la région liégeoise". "Pour réussir cela, poursuit ce dernier, il n’y a pas 36 solutions : il faut que les deux principales forces politiques de la province puissent travailler ensemble". Selon lui, le MR a d’ailleurs en partie réussi à convaincre le PS de l’importance de l’enjeu, mais il entend aller plus loin qu’une "supracommunalité un peu molle" qui se limiterait à Liège.
À cet égard, après avoir dit toute son émotion quant au départ annoncé de Didier Reynders, l’ancien porte-parole du MR et président de la fédération d’arrondissement de Verviers, Pierre-Yves Jeholet, a insisté sur "l’importance d’une dimension provinciale". Tout comme ses alter ego huy-waremmien Luc Gustin et liégeois Philippe Dodrimont, il a affirmé que le MR se présenterait "déterminé et uni" aux élections, la crise de 2009 étant selon eux derrière le parti