2011, année à particules fines

Voilà une nouvelle qui ravira sans aucun doute les autorités locales herstaliennes. En effet, selon les récentes données publiées par la Cellule interrégionale de l’environnement, la station de mesure des particules fines (PM 10) située à Herstal n’est pas celle qui, en 2011, a enregistré le plus grand nombre de dépassements de la norme autorisée (50 microgrammes par m3), à savoir 35 dépassements par an.

Marc Bechet

Voilà une nouvelle qui ravira sans aucun doute les autorités locales herstaliennes. En effet, selon les récentes données publiées par la Cellule interrégionale de l’environnement, la station de mesure des particules fines (PM 10) située à Herstal n’est pas celle qui, en 2011, a enregistré le plus grand nombre de dépassements de la norme autorisée (50 microgrammes par m3), à savoir 35 dépassements par an.

Herstal n’a toutefois pas à bondir de joie puisqu’elle se situe toujours bien au-delà de la norme avec 67 dépassements en 2011, dont six sur les trois dernières semaines. Elle figure ainsi dans le trio de tête des mauvais élèves en la matière. Détails.

Nous l’évoquions à cette époque l’an dernier, la station de mesure située à Herstal obtenait pour la première fois, en 2010, le record de dépassements de la norme avec quelque 69 jours au-delà des 50 microgrammes par m3. Cette annonce avait suscité de nombreuses réactions de la part des riverains, des politiques et autres associations. Mi-2011, une vaste campagne de mesures avait été menée dans l’ensemble du bassin liégeois. Dans les environs de Herstal et de l’île Monsin. Et au regard des analyses, deux sociétés étaient épinglées, CTB Magemon et Terval, respectivement actives dans les produits minéraux et le stockage de charbon.

Aujourd’hui, les nouvelles semblent donc positives puisque Herstal n’est "que" 3e dans ce classement, derrière Haren (Bruxelles) et Zwijndrecht (Flandre). Un optimisme béat n’est toutefois pas de mise puisque de 69 dépassements, on passe à 67. Par ailleurs, si Haren enregistre une forte progression (de 47 à 87), le bassin liégeois reste le plus sensible de Wallonie avec six stations sur huit wallonnes classées dans les 25 stations en tête du classement.

Selon l’Institut scientifique de service public (Issep), les raisons sont essentiellement liées aux conditions météorologiques que la Belgique a connues en 2011. "Ces données dépendent de la présence de polluants mais aussi des conditions météo", précise un spécialiste. En janvier comme en février, le vent frais et les températures auraient été des facteurs déterminants. Au regard des 27 stations belges ayant enregistré plus de 35 dépassements en 2011, des sanctions ne sont pas impossibles, aussi bien en Flandre qu’à Bruxelles et en Wallonie.

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